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  • Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’Eliot Deval à Karim Zeribi: "Si vous n'êtes pas content la porte est grande ouverte. Vous faites des reproches aux uns αux autres et vous mettez une ambiance délétère sur le plateau" Xv’


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  • 24 juin 2023 : les 70 ans de Rivarol !


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  • Le syndrome du larbin

    I) Définition

    Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.


    II) Analyse des symptômes

    L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.

    III) Hypothèses sur l’origine du syndrome

    Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
    Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. La transmission génétique des caractères aurait favorisée la sélection d’une souche vivace de larbins domestiques au profit d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.
    Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme.
    Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit ainsi par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.

    IV) Quelques exemples

    Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, la Stasi, Corée du Nord, isolement, dictature socialiste, évasion fiscale, paupérisation, millions de morts...
    Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature "littéraire" d’un larbin digne de ce nom :

    - Les riches il faut les bichonner, les câliner, si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs.

    - Le Bolchévisme ? Non merci les Russes ont essayé en 17...

    - Comme en Corée du Nord ou au Zimbabwe ?

    - La fortune de Bill Gates ? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi ?

    - Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe !

    - Ma patronne paye trop de charges !

    - Les parachutes dorés c’est une compensation pour dissuader de saboter davantage l’entreprise, divisé par le nombre de salariés ça fait beaucoup moins que dans une seule poche.

    V) Population affectée

    Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Les larbins sévissent en masse sur les forums d’économie dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes. Le paysage politique avec l’élection d’un président au service des ploutocrates révèle un seuil de contamination critique dans la patrie des droits de l’homme. La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée et les symptômes ne cessent d’évoluer au fil de l’actualité, aussi aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes.

     

    Pour la santé publique. 

    Source

     


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  • La commission mixte franco-algérienne paraît tombée à l’eau : tant mieux !.

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    Plusieurs mois se sont écoulés et nous n’entendons plus parler de cette « Commission mixte chargée de plancher sur la colonisation en Algérie ». 

    Aucune échéance n’a encore été fixée et on ignore toujours comment cette commission va fonctionner et quels seront les moyens mis à sa disposition ? Pour le moment c’est le flou total.

    Pourtant les 5 historiens prévus pour chaque pays sont désignés depuis longtemps.

    Algérie : désignés par le président Abdelmadjid Tebboune, Mohamed Lahcen Zighidi, Mohamed El Korso, Idir Hachi, Abdelaziz Fillali et Djamel Yahiaoui.

    France : désignés par le président Emmanuel Macron, Benjamin Stora, Tramer Quemeneur, Jacques Frémeaux, Florence Hudowicz et Jean-Jacques Jordi.

    La première période étudiée devait être celle de la « conquête » 1830/1880.

    Que peuvent nous apprendre ces historiens que nous ne sachions déjà pour avoir lu les mêmes livres d’historiens plus âgés qu’eux sur l’histoire de la colonisation ?

    Que peuvent-ils nous apprendre sur l’histoire récente, celle après la Seconde Guerre mondiale (39/45) qu’ils n’ont pas vécue, étant trop jeunes ou pas encore nés, sinon de s’être plongés dans les archives mises à leur disposition, alors que certains d’entre nous l’avons vécue, et y avons même participé (J’étais journaliste dès 1946 à Alger-Républicain et membre des jeunesses communistes à Bab-el-Oued, jusqu’en 1954, date où j’ai pris la direction opposée en rejoignant « La Dépêche d’Algérie », compte-tenu du déroulement des événements). 

    Que pourraient-ils nous apprendre sur des événements que nous avons vécus : le 1er novembre 1954 et par la suite, la guerre terroriste, les bombes, les attentats, les barricades de janvier 1960, le 13 mai 58, la trahison gaulliste, le putsch des généraux, l’OAS, la valise ou le cercueil, le départ, le déracinement, l’arrivée en métropole et l’accueil ignoble du maire de Marseille, etc. ?

    RIEN, bien entendu, sinon une relation déformée de ces mêmes événements selon l’idéologie politique des historiens désignés.

    Que va nous apprendre cette commission mixte avec 5 historiens algériens forcément pro-FLN, deux historiens français étiquetés nettement à gauche, c’est le moins que l’on puisse dire, deux autres qui nous permettent de douter et, enfin, le seul que l’on peut considérer de notre côté ?

    ​À la lecture de l’histoire algérienne que nous raconte les quelques films réalisés par des Algériens qui nous sont proposés, par exemple « Résistantes » réalisé Madame Fatima Sissan, sur les 132 années de colonisation française en Algérie, il ne faut guère s’étonner que la jeunesse algérienne soit tellement « braquée » contre l’ex-colonisateur : un système de domination extrêmement violent, des Algériens harcelés, violentés, dépossédés, tués, violés… et quoi d’autre encore ? 

    N’est-ce pas d’ailleurs le cas de la douzaine de films produits en France qui n’hésitent jamais à accuser le pays colonisateur de tous les méfaits et de glorifier la « merveilleuse » indépendance algérienne ?

    On peut même se demander comment cette jeunesse a le courage de venir s’installer, par centaines de milliers, chez ce colonisateur qui les a tellement martyrisés.

    Fort heureusement, quelques Algériens, écrivains lucides et objectifs, à l’exemple de Boualem Sansal, Kamel Daoud ou encore Karim Akouche, ce jeune écrivain kabyle que j’ai eu le plaisir de rencontrer à l’Université d’Alicante (Espagne), témoignent de la réalité de ce qu’est devenue « leur Algérie ».

    Les Algériens, après la colonisation et les Pieds Noirs, s’en prennent également aux Kabyles. Pourquoi ne nous entretiennent-ils jamais sur l’esclavage organisé par les musulmans durant des siècles avec pour proies les Noirs africains et les Blancs des côtes méditerranéennes et jusqu’en Islande ? Il s’agit probablement d’un sujet qui leur pose problème et qu’ils préfèrent éviter.

    Peut-on croire une seule seconde que ce sujet sera abordé par nos « historiens » ?

    « Toutes affirmations historiques détournées de leur vérité et de leur contexte sont un crime contre l’intelligence de celles et ceux à qui elles sont plus particulièrement destinées ».

    On peut être historien et avoir sa propre version de l’Histoire mais cela n’autorise pas d’affirmer des contre-vérités flagrantes. Comme par exemple que les terres que les propriétaires arabes possédaient avant 1830 auraient été « spoliées » par les colons alors qu’en réalité on a offert à ces malheureux colons des terres marécageuses où ils crevaient du choléra, du paludisme et de bien d’autres fléaux. Mais également l’exploitation des femmes musulmanes par ces mêmes colons, comme « fatmas » car l’enseignement leur était refusé par la colonisation. Ce qui est totalement faux car ce sont les parents musulmans, surtout dans le « bled », qui estimaient que les « filles » n’avaient nullement besoin d’être instruites.

    Cette « Commission » est tombée dans l’oubli et, à mon humble avis, c’est une excellente chose !

    Manuel Gomez

    Riposte Laique


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