On savait ce caractériel psychopathe immature, mesquin et irresponsable, habitué à abuser de l’immunité de sa fonction, pour faire commettre des crimes par ses sbires. Le massacre des Gilets jaunes, les assassinats au Rivotril, les morts sur ordonnance pendant l’épisode des vaccinations forcées ont donné un aperçu de son immoralité et de ses capacités de nuisance.

Mais là, il a encore fait très fort ! Dans sa fureur, pour laver l’affront infligé par des Africains à Sa Grandeur, le führer a expédié des militaires (mercenaires ?) français, entraînés à libérer des otages… pour libérer une brochette de djihadistes preneurs d’otages au Niger. Entre autres exactions.

Le plan de déstabilisation d’un pays souverain

Le nouveau régime militaire du Niger a accusé le mercredi 9 août la France d’avoir violé la fermeture de son espace aérien, débarqué au sol des commandos en armes et libéré des terroristes. Une alliance de circonstances avec les pires ennemis de la France pour satisfaire un caprice du despote. Une revanche puérile contre des putschistes qu’il entend mettre au pas, d’une manière ou d’une autre. Puisqu’il n’a pas réussi à leur faire peur avec ses vociférations.

On sait que, dans un premier temps, le paltoquet envisageait sérieusement d’engager l’armée française dans une opex d’envergure au Niger. Un conseil spécial de défense eut lieu à l’Élysée, dès le lendemain du putsch. Le freluquet, qui n’a jamais porté l’uniforme sauf pour se déguiser devant les caméras (comme son pote Zelensky) et se prend pour un seigneur de la guerre, avait un plan. Imparable et génial. Puisque c’est lui qui l’avait trouvé. Sans que Sébastien Le Cocu, sinistre des Armées, ait son mot à dire.

Débarquement de soudards, occupation des villes et bourgades, sécurisation des moyens de communication, quadrillage et administration du pays, désignation de subalternes zélés pour agir en son nom. L’esprit colonial dans toute sa splendeur. Pour chasser les « usurpateurs ». Comme si lui-même n’en était pas un ! Mais dans un rare moment de lucidité, il a mesuré les risques.

Après les roustes prises dans la région contre des dépenaillés en 4×4, notre armée désarmée par les livraisons insensées de matériel sensible à l’Ukraine devrait affronter les forces régulières d’au moins trois pays, le Niger, le Mali et le Burkina Faso. Lesquels ont le double avantage de la connaissance du terrain et de la sympathie des autochtones. Dont les chefs traditionnels se rangent au côté de Tchiani. Avec, en bonus, les redoutables guerriers de Wagner qui ont déjà commencé à arriver, à la demande des autorités de Niamey.

Une action clandestine qui ne l’est pas restée longtemps

Des militaires français revenus d’Ukraine, héritiers spirituels mais sans humour de la division Charlemagne (honte à eux !), ont fait décoller de N’Djamena, au Tchad, mercredi à 6 h 01, heure locale, un avion de transport de troupes moyen porteur.

D’après un communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) cité par l’Agence France-Presse, « cet appareil a délibérément coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de l’espace nigérien de 6 h 39 à 11 h 15, heure locale ». Une opération fantôme d’une durée de 4 heures et 36 minutes sur le territoire d’un État souverain.

On attend avec impatience que la sourcilleuse UA (Union Africaine) et la non moins vigilante CEDEAO (Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest) qui menaçait Niamey d’une intervention militaire, s’élèvent vigoureusement contre cette agression néo-coloniale, et condamnent fermement la France pour les libertés qu’elle prend avec les grands principes du droit international.

Une attaque planifiée par des stratèges de bureaux

Des gros nuls qui ne sont jamais allés au feu, et espèrent un avancement immérité en satisfaisant les lubies et caprices du tyran.

Le CNSP désormais au pouvoir au Niger accuse Paris d’avoir, d’une façon irresponsable, libéré des terroristes incarcérés. Cette appellation désigne des djihadistes précédemment mis hors d’état de nuire, dont on espère qu’en rétribution ils reprendront la lutte pour déstabiliser un peu plus la région. C’est tout à fait dans leurs « compétences » puisqu’il s’agit de tueurs fanatiques qui ont déjà assassiné des militaires et massacré des villageois, pas assez bons croyants à leur goût.

Alliés désormais de Macronescu qui ne recule devant aucune ignominie, sitôt après leur libération, les soldats d’Allah ont participé à une réunion de planification d’une attaque des positions militaires dans la zone des trois frontières entre Niger, Burkina Faso et Mali, dans l’ouest nigérien. Avec la fourniture d’armes, d’instructeurs et de renseignements stratégiques par la France. Comme en Ukraine. Ça devient une habitude, puisque ni la représentation nationale, ni le Conseil constitutionnel ne s’élèvent contre ces forfaitures.

Ainsi, avec cette libération de djihadistes emprisonnés, le CNSP a annoncé que des positions de la Garde nationale de Boukou, dans la zone des trois frontières, avaient fait l’objet d’une attaque meurtrière, dont le bilan n’est pas encore établi, indique l’AFP. Toutefois, il est possible que des prisonniers aient été détenus à cet endroit. Ou que cet engagement ait été une opération de diversion pour occulter, ou au moins faciliter, l’intrusion des commandos venus du Tchad.

Au Niger la complicité des autorités françaises, associées à des groupes terroristes, est patente et constituerait un crime de haute trahison, passible de la peine de mort, si notre pays n’était pas devenu une dictature de béni oui oui et d’écouillés au service d’un détraqué fantasque qui marche à côté de ses pompes.

Le copinage avec les terroristes islamistes n’est pas nouveau

Qui a oublié Sophie Pétronin, cette prétendue otage au Mali, « libérée » fin 2020 par Macronescu en échange de la libération de 200 moudjahidines d’AQMI (Al Qaïda au Maghreb Islamique) par l’entremise de pressions économiques sur le gouvernement de Bamako. Bien évidemment le gouvernement français a nié ces tractations. Normal. Le Yéti a toujours conseillé aux truands : « N’avoue jamais ! »

Non content de faire libérer des assassins et tortionnaires d’autochtones et de Français, militaires mais aussi civils, le paltoquet avait fait remettre une rançon de deux millions d’euros aux djihadistes. Et sitôt l’entourloupe réalisée, la bonne dame s’en était retournée vivre au Mali chez ses ravisseurs, ravis du bon tour joué à la France. Le syndrome de Stockholm a bon dos. Il faudra s’en contenter comme explication.

Rien de nouveau sous le soleil saharien. Dans les années 1970, Françoise Claustre avait réussi à rouler de la même manière Fiscard Mesquin, un autre paltoquet novice en politique internationale. Bien évidemment, toute cette histoire fut niée ultérieurement par la France officielle, exprimant ses dénégations outrées dans ses merdias serviles.

Deux officiers français servant d’intermédiaires dans les négociations furent assassinés car ils avaient découvert la vérité qu’on a apprise, longtemps après la « libération de l’otage » contre armes et pognon. La dame qui avait tant ému les Francouillons par journaux TV interposés était en fait la maîtresse de Hissène Habré, son ravisseur, plus tard condamné pour crimes contre l’humanité au Sénégal où il s’était réfugié.

Un beau couple mixte que les gauchistes récusent aujourd’hui, pas par racisme bien sûr, mais en raison de la personnalité sulfureuse du kidnappeur. Un Noir rouge de sang, qui a bénéficié de l’indulgence sinon de la complicité de la France, ça fait mauvais effet.

C’est pas vrai, c’est pas moi !

Selon son habitude, le paltoquet clame un déni puéril. Comme un gamin soupçonné de s’être goinfré de chocolats à la liqueur, dont les doigts, les commissures de lèvres et l’haleine portent encore les traces de sa gourmandise. Mais avec des merdias dociles, qui matraquent ses mensonges comme des vérités révélées, il y a fort à parier que bien des Francouillons goberont ses dénégations.

Prenant vraiment les Français pour des idiots, le dictateur de poche a fait savoir que le vol effectué avait été autorisé et coordonné par les autorités nigériennes dont l’espace aérien était fermé, et sans aucun contact radio. Quand on raconte au culot n’importe quoi, il ne faut pas hésiter à en rajouter. Les merdias assurent le service après vente.

Pour le CNSP, « Nous assistons à un véritable plan de déstabilisation de notre pays dont le but est de nous discréditer et de créer une rupture avec le peuple qui nous soutient, dans un contexte d’insécurité généralisée. En conséquence, il est demandé aux Forces de défense et de sécurité (FDS) de relever leur niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire et au peuple nigérien de rester mobilisé et vigilant ».

La Cedeao doit examiner jeudi les accusations contre la France, mais à Niamey, on ne se fait guère d’illusions. Cette organisation, jugée à la solde de l’ancienne puissance coloniale par les putschistes, les a menacés d’une intervention armée s’ils refusaient de rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum le président déchu.

Difficile de croire que les délégués de pays a priori hostiles aux nouveaux dirigeants du Niger examineront avec objectivité les preuves de cette agression. Dans l’hypothèse contraire, peu probable, Macronescu les a prévenus. Ceux qui ne sont pas avec lui sont contre lui. Et pour ceux-là, fini les petits cadeaux de la France !

Christian Navis

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