• L'Iran a lancé une attaque de plus de 200 drones et missiles contre Israël.

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    Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024, l'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël. L'attaque aurait été effectuée en réponse à une frappe contre son consulat à Damas.

    L'Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.

    Dans le même temps, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien. Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité est prévue dimanche, après que le chef de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "une grave escalade". Dimanche également, les dirigeants du G7 seront convoqués afin de coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque iranienne "éhontée", a annoncé le président américain Jo Biden, dans un communiqué. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont l'armée est engagée dans une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza, s'est entretenu au téléphone avec le président américain à l'issue d'une réunion du cabinet de guerre israélien, a indiqué le bureau du Premier ministre. M. Biden a réitéré à cette occasion son soutien "inébranlable" au Premier ministre israélien.

    Dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril 2024, l'Iran a attaqué pour la première fois Israël en lançant plus de 200 missiles et drones sur le territoire.© AFPTV

    L'intervention des forces américains

    Affirmant vers 03H20 locales (00H20 GMT), le dimanche 14 avril, que l'attaque iranienne était toujours en cours, l'armée israélienne a indiqué que l'Iran avait "lancé un essaim de 200 drones tueurs, des missiles balistiques et des missiles de croisière", dont "la grande majorité" a été interceptée. "Des missiles iraniens sont tombés en territoire israélien, provoquant des dégâts mineurs sur une base militaire mais sans faire de victimes", a déclaré le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

    De son côté, l'agence officielle iranienne Irna a fait état de "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev (sud)". Alors que l'Iran a demandé à Washington de "rester à l'écart" du conflit, les forces américaines présentes dans la région ont aidé Israël à abattre "presque tous" les drones et les missiles iraniens, a annoncé Joe Biden. Cette attaque est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à deux hauts gradés des Gardiens, ont-ils précisé. L'Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n'a ni confirmé ni démenti.

    Le ciel piqué de lumières rouges

    Peu avant 02h00 dimanche matin (23h00 GMT samedi), une série de détonations a figé Jérusalem. Le ciel s'est piqué de lumières rouges et jaunes filmées par l'AFP, et par de nombreux habitants qui ont partagé les images sur les réseaux sociaux.

    "Les rues sont vides, tout le monde se dépêche de rentrer chez soi", a déclaré Eliyahu Baraka, un commerçant du centre-ville. Des images saisissantes de projectiles frôlant l'emblématique coupole dorée du dôme du rocher, sur l'un sites les plus saints de l'Islam, au coeur de la vieille ville, font le tour des plateformes. Les sirènes d'alerte ont retenti à Jérusalem, selon des journalistes de l'AFP, ainsi que dans la région du Néguev et dans le nord du pays. Une heure environ après l'annonce du lancement de l'opération iranienne, baptisée "Promesse honnête", l'agence Irna a indiqué qu'"une première vague de missiles balistiques" avait été lancée "en profondeur" du territoire israélien. "L'armée de l'air des Gardiens de la révolution a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques", selon la télévision d'Etat citant les Gardiens, l'armée idéologique de l'Iran. En annonçant l'attaque iranienne peu après 23H00 samedi (20H00 GMT), le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a affirmé: "nous surveillons de près les drones tueurs envoyés par l'Iran et en route vers Israël". Il a dénoncé comme une "escalade dangereuse" cette "attaque directe lancée depuis le sol iranien". D'autres "vagues de drones" visant Israël sont possibles, a prévenu un responsable militaire israélien.


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  • Pour information de ce qui serait passée à Besançon il y à quelques jours!.

    Ce féministe de droite honni par le pouvoir et la justice

    Aujourd’hui, le féminisme est totalement dévoyé !

    Entre leur raison d’être qui était la défense des femmes, et leur gauchisme immigrationniste, les néoféministes à la Sandrine Rousseau, ont choisi !

    Pour elles, une femme n’est vraiment reconnue comme victime que si elle est agressée par un non-racisé ! C’est du pur racisme qui exonère, par définition, les migrants de toute responsabilité dans les crimes qu’ils commettent !

    Mais il y a pire !

    Pire, quand le pouvoir et la Justice se rangent du côté du gauchisme féministe et sanctionne un mouvement qui ne fait que défendre vraiment les femmes !

    Je veux parler du mouvement Némésis, un authentique mouvement féministe, nettement marqué à droite et pour cela stigmatisé et maltraité par le pouvoir, la Justice et bien des médias.

    Les militantes de Némésis ont été arrêtées et placées en garde à vue pour avoir manifesté avec des pancartes où l’on pouvait lire : « violeurs étrangers dehors ».

    Cet injustice rappelle la dissolution du mouvement pacifique Génération identitaire alors que celle des Soulèvements de la Terre, mouvement hyperviolent contre les policiers, a été rétoquée par la Justice !

    On ne peut que constater le deux poids deux mesures pratiqué par la Macronie et la Justice selon qu’ils ont affaire à des mouvements de droite ou de gauche !

    Voici quelques éléments d’un article du Club de Valeurs actuelles qui rapporte les faits :

    Le collectif Némésis, une association féministe classée à droite, qui, contrairement à de nombreuses associations féministes plus classiques, tient à parler de « tous » les sujets, y compris ceux concernant l’insécurité générée par l’immigration.

    Leur dernière action a mené Yona, la jeune responsable du collectif Némésis de Besançon, jusqu’en garde à vue pour appel à la haine. Tout commence dimanche 7 avril, à l’occasion du carnaval de la ville. Les militantes profitent de l’effervescence de l’évènement pour mener des actions. Une banderole est ainsi déployée de 14h à 17h entre deux fenêtres sur un immeuble de la Grande Rue, l’une des principales artères du centre-ville où se déroule le festival. On peut y lire en lettres jaunes et blanches sur un fond bleu :

    46 femmes auraient pu être épargnées si leOQTF avaient été appliquées en 2023.

    Au-dessus de la phrase, un dessin de mains de couleurs bâillonnant une jeune femme blonde aux yeux bleus.

    La maire écologiste Anne Vignot s’est fendue d’une publication sur X :

    Lors du carnaval de #Besançon, des personnes ont brandi deux pancartes associant migrants et violeurs. Une banderole avec un message similaire a été suspendue sur une façade de la grande rue. Dès demain, je porterai plainte pour incitation à la haine pour la Ville.

    La maire a effectivement porté plainte et les soutiens aux jeunes militantes se sont multipliés sur les réseaux sociaux.

    Yona se défend :

    Dans nos pancartes et notre banderole, il n’y a rien d’illégal. Les OQTF, c’est juridique, on demande juste que la loi soit appliquée !

    Puis tout s’emballe. Convoquée mardi matin pour une comparution libre à 8 h 20, elle est finalement placée en garde à vue. Accompagnée d’un avocat commis d’office, elle ne ressortira qu’en fin d’après-midi vers 17 h 30. Pendant toute une journée, l’étudiante subie plusieurs auditions. Elle témoigne :

    On me demandait le nom de la militante qui était avec moi, et si j’appelais à la haine. Mais ce n’est pas le cas, je n’ai jamais dit que tous les migrants étaient des violeurs et je ne le pense pas.

    Alice Cordier, présidente de Némésis  soutient sa militante :

    Marlène Schiappa avait expliqué que quand elle était secrétaire d’État à l’Égalité entre les femmes et les hommes, elle souhaitait l’expulsion des violeurs, des auteurs de violences sexistes et sexuelles, des personnes de nationalités étrangère.

    L’objectif du collectif était de remettre cette proposition sur le devant de la scène.

    Depuis cette garde à vue, les soutiens de politiques se sont enchainés, notamment des personnalités de premier plan à l’instar dJordan Bardella et Marion Maréchal.

    De leur côté, le collectif compte porter plainte à leur tour pour « atteinte arbitraire à une liberté individuelle au nom de l’article 432-4 du Code pénal », nous confie la présidente de Némésis. La police aurait fait pression « pour que nous ne portions pas plainte » poursuit Alice Cordier. Notamment par rapport à des données de l’ordinateur de Yona actuellement sous scellés.

    L’association Némésis et les vidéos de l’action des militantes sont reprises partout sur les réseaux et les médias. Un bel exemple d’effet Streisand pour la maire écologiste de Besançon.

    En illustration à mon propos, je relaye cette petite scènette signée Le Crapaud @Zoltan_47 :

    – Tu prends un café, Justine ?

    – Ouais, fais-moi un cappuccino, s’il te plaît.

    – Ça a été, ton audience de ce matin ? C’était quel dossier ?

    – Le dossier Mogoulé.

    – Merde, je m’y perds un peu, c’est celui qui a agressé la vieille dame dans le coma ?

    – Non, lui, son audience, c’était hier. Mogoulé, c’est ce pauvre garçon qui avait été placé chez une femme par l’association « Un migrant, un sourire ».

    – Ah oui, d’ailleurs, ils ont fini par retrouver la tête de la femme ? – Non, toujours pas, mais ça change rien au dossier. C’est évident que ce pauvre garçon n’avait pas les codes. Avec ce qu’il a vécu dans son pays, on comprend comment il a pu en arriver là. J’espère juste qu’il ne sera pas renvoyé dans son pays. Et toi, tu es sur quel dossier ?

    – Le dossier d’une gamine d’ultra droite qui a défilé avec une pancarte.

    – Elle avait écrit quoi dessus ?

    – « Violeurs étrangers dehors ».

    – Bordel, mais c’est ignoble ! J’espère que tu lui mettras du ferme.

    – Je vais faire mon max, je ferai tout pour protéger la société de ce monstre !

    Le Crapaud @Zoltan_47.


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  • Faisons pénitence, mes biens chers frères …

    Faisons pénitence, mes biens chers frères …

    Le wokisme se répand partout avec la victimisation de tout ce qui est étranger et repentance du monde occidental.

    On est prié de ne pas juger chaque fait de délinquance simplement en fonction des lois en vigueur mais au travers du prisme progressiste prenant en compte l’origine des victimes et celle des agresseurs.

    Le premier principe qui doit être appliqué, c’est celui qui veut que le terme de racisme ne puisse s’appliquer que lorsque la victime est un racisé. Pour les progressistes, la notion de racisme anti-blanc est un non-sens et ne peut exister !

    Avant qu’une néoféministe ne se dérange pour défendre une femme agressée, elle vérifie que l’agresseur n’est pas issu de l’immigration  car cela ne collerait pas avec le narratif de la diversité heureuse et de l’immigration richesse pour la France, bla bla bla … bla bla bla ..

    Dans cet articleBoulevard Voltaire rapporte comment cette idée de culpabilité et de culture de la pénitence a corrompu les élites, les médias et le monde de la culture :

    Audrey Lamy : ses cambrioleurs étaient des migrants,
    elle renonce à porter plainte !

    Les cambriolages de stars se multiplient, ces derniers temps. Après l’animateur Nikos Aliagas, la chanteuse Vitaa, l’animateur radio Bruno Guillon, l’ex-Miss France Sylvie Tellier ou encore le chef Cyril Lignac, c’est au tour de la comédienne et humoriste Audrey Lamy d’en faire l’expérience. Le sinistre s’est déroulé en octobre 2022. Trois individus se sont introduits dans la résidence secondaire de l’actrice, située dans le sud de la France, et lui ont dérobé des sacs à main de luxe et des bijoux, pour un préjudice total de plus de 18.000 euros. Un vrai choc pour la sympathique quadra qui se trouvait à l’autre bout de la France, en plein tournage, quand sa gouvernante l’a contactée pour lui annoncer la mauvaise nouvelle.

    D’étonnantes circonstances atténuantes

    Mais un an et demi après les faits, et alors que le procès s’est tenu le 3 avril dernier à Montpellier, le magazine Public vient de révéler que la sœur d’Alexandra Lamy aurait abandonné les poursuites, refusant de porter plainte contre les voleurs en raison de… leur profil ! Ces derniers sont en effet des immigrés d’Europe de l’Est en situation irrégulière sur le territoire. De quoi atténuer quelque peu le courroux de la comédienne qui aurait été « touchée en plein cœur » par le statut social des trois malfrats et aurait préféré « laisser couler » plutôt que d’ajouter des charges au dossier…

    Car les cambrioleurs n’en étaient pas à leur coup d’essai. C’est pas moins d’une quinzaine d’autres demeures qu’ils auraient dépouillées, au cours du dernier trimestre de 2022 ! Lors de leur procès, les trois migrants ont ainsi bénéficié de la magnanimité de Mme Lamy et s’en sont sortis avec une tape sur la main : deux ont été relaxés, tandis que le troisième a écopé d’une année de prison ferme ainsi que de dix ans d’interdiction de séjour sur le territoire français. Autrement dit, deux d’entre eux sont à nouveau dans la nature, libres de reprendre leur carrière.

    L’autocensure des victimes

    De quoi cette affaire est-elle le nom ? Elle nous parle évidemment du gauchisme quasi pathologique d’un petit milieu ultra-privilégié, mais aussi d’un certain état d’esprit pénitent, plus répandu qu’on ne le pense. Culpabilisé par les médias d’État, notre pays n’arrive plus à se considérer comme une victime éventuelle. Beaucoup de Français sont tétanisés, ils n’osent pas prendre la parole et faire valoir leurs droits, même après avoir enduré les pires sévices. C’est l’autocensure des victimes au nom de l’antiracisme. On l’a vu dans l’affaire Taha Bouhafs – ce militant mélenchoniste accusé, au printemps 2022, de violences sexuelles par plusieurs femmes : ces dernières ne souhaitèrent pas porter plaintde peur d’« alimenter le racisme » ou d’accabler un homme qu’on disait alors sous le feu des « attaques venues de l’extrême droite ». On l’a vu ensuite, en décembre 2022 à Quimper, lorsqu’une jeune femme prétendit avoir été violée par un homme de type caucasien, jusqu’à ce que les enquêteurs découvrent que l’ADN retrouvé appartenait à un homme d’origine africaine. Journaliste à RTL, Isabelle Morini-Bosc confia, elle aussi, avoir renoncé à dénoncer l’homme qui l’avait violée, en raison de l’origine ethnique de ce dernier. « Je n’ai pas dit l’origine de mon agresseur, un monsieur maghrébin. Et je n’ai pas porté plainte parce que, quelque part, je n’ai pas voulu lui nuire », déclara-t-elle à la télévision, en 2021.

    Le conditionnement moral imposé par la gauche antiraciste a mis dans la tête des Français que la dénonciation de leurs agresseurs fait « le jeu de l’extrême droite », qu’un immigré est un être fondamentalement fragile, digne d’être protégé, quelle que soit sa dangerosité.

    Jean Kast pour Boulevard Voltaire.

     


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    MACRON DICTATEUR ?

    Fidèle à sa stratégie du mépris, Emmanuel Macron a réagi de façon assez viscérale et épidermique, c’est de son âge, à la critique qui lui est faite de présider à la sortie de la démocratie en France afin de mieux y instaurer une dictature.

    Les journalistes ont songé aussi bien à Mélenchon qu’à Ségolène Royal, mais j’ai moi aussi abondé en ce sens dans Théorie de la dictature, l’an dernier, pour en faire la démonstration sur plus de deux cents pages… Je m’appuyais sur l’œuvre politique d’Orwell.

    J’avais synthétisé mon propos dans cette quatrième de couverture de mon ouvrage :

    "Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d’Orwell permettent de penser les dictatures du XX° siècle. Je pose l’hypothèse qu’ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours.

    Comment instaurer aujourd’hui une dictature d’un type nouveau?

    J’ai pour ce faire dégagé sept pistes: détruire la liberté; appauvrir la langue; abolir la vérité; supprimer l’histoire; nier la nature; propager la haine; aspirer à l’Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers.

    Pour détruire la liberté, il faut: assurer une surveillance perpétuelle; ruiner la vie personnelle; supprimer la solitude; se réjouir des fêtes obligatoires; uniformiser l’opinion; dénoncer le crime par la pensée.

    Pour appauvrir la langue, il faut: pratiquer une langue nouvelle; utiliser le double-langage; détruire des mots; oraliser la langue; parler une langue unique; supprimer les classiques.

    Pour abolir la vérité, il faut: enseigner l’idéologie; instrumentaliser la presse; propager de fausses nouvelles; produire le réel.

    Pour supprimer l’histoire, il faut: effacer le passé; réécrire l’histoire; inventer la mémoire; détruire les livres; industrialiser la littérature.

    Pour nier la nature, il faut: détruire la pulsion de vie; organiser la frustration sexuelle; hygiéniser la vi ; procréer médicalement.

    Pour propager la haine, il faut: se créer un ennemi; fomenter des guerres; psychiatriser la pensée critique; achever le dernier homme.

    Pour aspirer à l’Empire, il faut: formater les enfants; administrer l’opposition; gouverner avec les élites; asservir grâce au progrès; dissimuler le pouvoir.

    Qui dira que nous n’y sommes pas?"

    Qu’Emmanuel Macron soit l’homme de ce projet européiste destructeur de libertés et de République, sinon de civilisation, ne fait aucun doute; en dehors de ce livre, les chroniques que je tiens ici même depuis son élection témoignent au quotidien.

    Mais il faudrait ajouter qu’il n’est pas le seul car il se contente de prendre sa place dans la liste des présidents de la République ayant contribué à cet état de fait depuis quatre décennies: à tout seigneur, tout honneur, puisque c’est à Mitterrand qu’en 1983 (virage dit de la rigueur, abandon du socialisme et conversion au libéralisme obligent…) on doit le triomphe sans partage du giscardisme, l’idéologie de cette abolition de la démocratie au profit du libéralisme d’Etat, la nouvelle dictature dont la formule semble oxymorique.

    Car, de ce Mitterrand post-83 au Macron du jour, en passant par Chirac, Sarkozy et Hollande, qui ne conviendra qu’il s’agissait d’une même politique, celle de Maastricht, et que le prétendu choix qui nous est proposé aux présidentielles ne l’est que d’un homme ou d’un style, d’un ton ou d’un tempérament, d’un caractère ou d’une allure, mais surtout pas d’une politique? Tous  ces présidents ont en effet défendu un même monde, celui qui s’autoproclame progressiste et qui, au bout du compte, nomme progrès la vente des enfants et la location des utérus de femmes pauvres, et fasciste, sinon vichyste, pétainiste, d’extrême droite ou compagnon de route de Marine Le Pen, quiconque s’émeut qu’on puisse appeler progrès une pareille régression.

    Croit-on que Victor Hugo, le grand romancier des idées progressistes, aurait fait de Pierre Bergé un héros positif, lui qui estimait que louer son ventre pour porter les enfants des autres c’était exactement la même chose que louer ses bras dans une usine ou aux caisses d’un supermarché? Bergé était l’ami de Mitterrand, il a voté Chirac, soutenu Bertrand Delanoë et financé Ségolène Royal, avant de déclarer son soutien à Emmanuel Macron. Je ne sais s’il figure dans les huit tomes du journal de Gabriel Matzneff publiés par Philippe Sollers, mais c’est assez probable. Pierre Bergé fut un Javert mort dans son lit. Il est le héros de ces prétendus progressistes.

    A ceux qui estiment que Macron incarne en effet une dictature d’un type nouveau, le jeune homme qui fut, dit-on, l’assistant de Paul Ricœur, n’imagine la dictature que derrière lui: elle serait en effet nazie ou bolchevique, sinon d’extrême droite (la vraie…) dans l’Amérique du sud de la deuxième moitié du siècle dernier. En dehors de cela, elle n’existerait pas.

    Cet homme qui a la passion du théâtre et ne fait que vivre sur les planches de la représentation du club de théâtre d’un collège ou d’un lycée, ignore la véritable scène qui est celle de l’Histoire! Quand, entre les deux tours d’une élection présidentielle qu’il a gagnée le premier soir, on s’en souvient à La Rotonde, il fait de Marine Le Pen un danger égal au massacre d’Oradour-sur-Glane perpétué par la division Das Reich ou de la Shoah, quand il fait de la colonisation de l’Algérie, principalement opérée par la gauche républicaine de Jules Ferry, un crime contre l’humanité, quand il déclare que la culture française n’existe pas, quand il veut faire du colonialisme français en Algérie l’équivalent de la Shoah (où sont les chambres à gaz et les six millions de morts gazés?), il s’exprime comme un élève passant l’épreuve histoire du brevet des collèges… Mais, l’époque étant ce qu’elle est, avec pareilles sottises, il obtiendrait son diplôme.

    Fulminant contre ceux quoi ont vu et bien vu que Macron installait un nouveau genre de dictature (la loi Avia en témoigne, voir ici mon texte sur ce sujet), il a dit à l’endroit de ceux qui l’accusent: "Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez!"

    Il parait étrange qu’il n’ait pas compris qu’il donnait ainsi la définition même de cette dictature new look qui sévit en France!

    Car: "un régime où une personne ou un clan décide des lois", nous y sommes! Le clan, c’est bel et bien celui des maastrichtiens qui, depuis 1983, se partagent le pouvoir à coup d’idéologie, de propagande médiatique, de bourrage de crâne scolaire et universitaire, journalistique et publicitaire, cinématographique et germanopratin, de procès en sorcellerie des penseurs libres traînés devant les  tribunaux où on les insulte, de découpages électoraux iniques, de décision, récemment, de passer sous silence médiatique le probable échec de LREM lors des prochaines élections municipales dans les petites villes, et autres mauvais coup fomentés par l’Etat profond dont il est l’un des puissants acteurs et dont il a le cynisme de dire qu’il lui empêche de mener à bien soin train de réformes alors que ce dernier est voulu par ce même Etat profond!

    De même, quand il affirme: "Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais", s’est-il avisé que, depuis mars 1983, c’est le même programme politique qui est appliqué en France? Celui des Kouchner et des Mitterrand, des Chirac et des Minc, des BHL et des Sarkozy, des Ferry et des Hollande, des Attali et des Macron? Certes, la figure du président change, mais qu’importe quand chacun dans ses différences défend les mêmes intérêts d’un même projet? Mitterrand décide du traité de Maastricht en 1992, Chirac vote pour, le même Chirac décide d’un référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, il le perd, Sarkozy devenu président, en accord avec Hollande qui le deviendra lui aussi, jette ce référendum à la poubelle, rameute le Congrès et font voter députés et sénateurs, les prétendus représentants du peuple qui auraient dû, eu égard à leur statut, refuser ce vote assimilable à un coup d’Etat contre le peuple, contre le peuple avec le traité de Lisbonne en 2008: qui dira qu’en France on peut changer de dirigeants quand le système électoral bipartisan ne permet de sélectionner pour exercer le pouvoir que  la classe politique des maastrichtiens alors que les autres se content de faire de la figuration -et en acceptent l’augure en même temps que le salaire, il n’y a pas d’insoumission ou de rébellion en pareil cas …

    Depuis des années, et d’autant plus depuis deux ans, la propagande médiatique digne d’un III° Reich ou d’un Moscou bolchevique, tape comme une brute. L’instrumentalisation de Le Pen par Mitterrand, dont l’affaire de Carpentras attribuée faussement au FN  (mais qui a ensuite fourni et détaillé cette information?), lui a permis d’être élu, réélu, et de gouverner à droite en prétendant, avec des militants et des électeurs transformés en ânes et en moutons, que c’était à gauche -Mélenchon fut pendant presque un quart de siècle l’un des bergers zélés de tout ce troupeau. Cette propagande fait croire que Marine Le Pen est fasciste -encore un propos d’impétrant au brevet des collèges… Cependant, toutefois, malgré tout, nonobstant, il faut tout faire pour que cette susnommée fasciste soit présente au second tour des présidentielles avant de tout faire ensuite pour expliquer que, si on voulait éviter Oradour et Auschwitz, il fallait au second tour voter contre elle alors que tout à été fait pour qu’elle se trouve là. Le système fonctionne bien: il a permis aux maastrichtiens de se remplacer sans discontinuer au pouvoir depuis des décennies. Quels étaient les mots du garçon dans l’avion de retour de Jérusalem? "Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais." Il a donc bien raison…

    Qu’a-t-il encore dit de mémorable, ce jeune homme, dans sa péroraison? "Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez!" Justement, elle a essayé la France et elle essaie encore… Elle a fini par comprendre, la France, quelles étaient les ficelles mitterrandiennes, chiraquiennes, sarkozystes, hollandistes, macroniennes, de cette dictature d’un type nouveau -une démocratie illibérale s’il faut retourner comme un gant l’expression que les régressistes qui se disent progressistes utilisent pour disqualifier ceux qui leur résistent. Et c’est parce qu’elle essaie cette dictature depuis des années et qu’elle commence par en voir les mécanismes à nu, en plein jour, et par en comprendre la nature, qu’elle est dans la rue pour dire que ça suffit…

    Et c’est aussi pour cela que Macron y répond, comme en dictature, par le mépris, l’intimidation, la propagande, la force, la répression, la judiciarisation, l’emprisonnement. Pour l’heure, il n’y a pas encore eu de morts, certes, j’entends d’ici les arguments et les éléments de langage que fournira une Sibeth Ndiaye qui vient de faire savoir que, si les gens sont dans la rue pour défendre ce qui reste de leur système de retraite, c’est parce qu’ils sont très crétins et qu’ils manquent de l’intelligence qui leur permettrait de comprendre que cette loi pondue par son Grand Timonier est proprement sublime, géniale, grandiose et magnifique. Or, la nomenklatura, dont la plupart des journalistes, qui chante les mérites du chef de façon éhontée, c’est aussi un marqueur de dictature.  

    Michel Onfray


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