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Par Papa Falco le 31 Octobre 2019 à 18:02
Les Français ne les supportent plus : je vais vous expliquer pourquoi…
Par Patrick Jardin -
C’est marrant un islamistes rentre à la préfecture, tue 4 personnes.
On en parle deux-trois jours.
Mais heureusement pour les bien pensants, un vieillard a voulu incendier une mosquée et là bien sûr c’est le tollé général dans les merdias!
On nous en sert matin midi et soir en insistant bien sur le fait que cet homme âgé de 84 ans a été encarté RN si on voulait détruire l’image du RN l’occasion est bien trop belle.
Loin d’approuver ce genre d’action, il faut quand même remettre l’église au milieu du village.
Depuis 2012, ce sont 263 morts dans des attentats islamistes en France, alors que de l’autre coté, pas un seul mort.
Faudrait quand même pas inverser les rôles !
Comment en est on arrivé là ?
Et bien c’est très simple et cela va s’accentuer.
Cela est du à la passivité de nos politiques et de notre pseudo justice vis à vis des islamistes, qui poussent à bout le peuple Français, et qui les poussent à faire des exactions.
Et à en croire ce que j’entends dans la rue, ce n’est pas prêts de diminuer.
Pire, cela va s’accentuer et cela finira par un bain de sang, dans une guerre civile ethnique, alors bien sûr des décérébrés du style Bellatar vous diront que c’est de la faute du RN et des fachos.
Que nenni c’est entièrement de leur faute.
Quand j’entends les propos de ce clown triste qui ne fait rire que lui ! Bellatar, proche de Macron, ose déclarer :”J’ENMERDE LE Front National”.
Cela veut dire qu’il emmerde 25% des Français !
Et bien moi je suis désormais certain que 61% des Français emmerdent Bellatar, car ils en ont marre de subir ces musulmans, et qu’ils en ont rien à foutre de ces menaces.
Comme quoi leurs enfants seront médecins, avocats, notaires etc. etc.
Mes parents ont vécu 8 ans à Casablanca, jusqu’à la fin du concordat, et ils m’ont toujours vanté la beauté de la ville et la douceur de vie qui y régnait.
40 ans plus tard, ils y sont retournés et leur constat a été catastrophique, car les Marocains n’ont jamais rien entretenu.
La ville est devenue une décharge publique.
C’est d’ailleurs ce qu’ils font à Paris dans le quartier de Barbès ou à Saint Denis, dans le 93, si cher à ce Belattar, bien entendu franco-marocain comme beaucoup (encore une chose à supprimer la double nationalité).
Car la vérité est que les musulmans, dans leur grande majorité, sont incapables de créer de la richesse.
Alors plutôt que de vilipender le RN ce qui est bien trop facile puisque tout le monde leur tombe sur le dos, les musulmans feraient bien de balayer devant leurs portes et se demander pourquoi les Français ne les supportent plus.
La première des raisons, et on le comprendra, ce sont les attentats.
Comment accepter que chaque jour un Français au moins tombe sous les coups de couteaux de ces islamistes ?
Comment supporter que ces couards salopards rentrent dans une salle de spectacle et mitraillent des jeunes sans défense parfois à bouts touchants ?
Comment supporter qu’un salopard prenne un camion et écrase tous les enfants partis regarder un feu d’artifice ?
Alors oui M. Belattar TOUS les musulmans ne sont pas des terroristes je vous l’accorde.
Mais d’une part tous les terroristes sont des musulmans et comme vous le déclarez haut et fort, vous n’êtes pas responsables des exactions de ces cinglés.
Mais deux choses me dérangent.
La première, c’est que vous soyez et que vous restiez bien silencieux lors de ces attentats alors qu’habituellement vous n’hésitez pas à prendre la parole et vous avez le verbe haut et fort.
Et la deuxième ce sont lors de ces attentats dont l’un a coûté la vie de ma fille Nathalie, ce sont les applaudissements qui ont retenti dans les banlieues et dans les prisons, dont 75% de la population est musulmane.
Croyez-moi, ça je ne l’oublierai jamais, et si vous avez des enfants j’espère que vous le comprendrez !
La seconde raison est très certainement les provocations que vos congénères font envers le peuple Français.
Voyez-vous, moi j’ai grandi dans ce que l’on appelait “un quartier arabe” à l’époque.
Il y avait une sorte de respect.
Il n’y avait pas de délinquance, il n’y avait pas de voile, pas de djellabas.
Il n y avait pas de prières de rue.
Est-ce que les arabes de l’époque étaient moins pratiquants ou moins croyants que maintenant ?
Non je ne le crois pas, mais à l’époque, les arabes savaient remercier le pays qui les accueillaient et qui les nourrissaient.
Ils avaient le respect de la nation et ne cherchaient pas à provoquer.
Maintenant, c’est tout l’inverse. Alors cela fait bien longtemps, sûrement bien trop longtemps, que les Français se taisent, ne disent rien, et subissent en silence.
Maintenant, ils arrivent, suite aux nombreux morts qu’ils ont eu a subir, à un point de non retour.
Et ce n’est pas vos menaces qui vont les arrêter maintenant.
Il va falloir que ces gens apprennent à vivre en France comme de vrais Français, sinon ce sera une guerre civile ethnique à laquelle nous ne pourrons pas échapper!
Patrick Jardin
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Par Papa Falco le 31 Octobre 2019 à 18:00
Gilets Jaunes – Colère Noire
Évoquer un mouvement encore en cours dans une revue est difficile. L’histoire s’écrit en direct dans les rues et ces quelques lignes seront peut-être périmées quand vous les lirez. Nous donnons donc une analyse à chaud du mouvement des gilets jaunes, nous pouvons même dire brûlante, car beaucoup de camarades de rébellion y participent depuis le début. Il est naturel pour nous de nous retrouver dans ce type de mouvement. Faisant partie de ce peuple en colère, nous nous devons d’en être et nous nous retrouvons comme des « poissons dans l’eau » au milieu de cette revendication populaire authentique. Le mouvement des gilets jaunes est une étape et la suite ne dépend que de nous.
Une Surprise qui n’en est pas une…
Alors que la victoire totale d’Emmanuel Macron avait explosé le vieux clivage droite/gauche et instauré un climat de résignation chez ses opposants, l’oligarchie pouvait penser avoir écarté définitivement le risque populiste. Les mesures anti-sociales s’accumulaient sans réelle mobilisation dans la rue. Le gouvernement n’avait plus aucun adversaire de poids dans l’assemblée (le FN/RN et la France Insoumise s’enfoncent dans des querelles internes stériles et des plans de campagne électoralistes) ni sur le front social (la CGT qui voulait incarner la résistance syndicale n’arrivait pas à faire décoller sa « convergence des luttes »).
Et la crise des Gilets jaunes est arrivée sans prévenir l’Elysée… Ce n’est alors une surprise que pour les gens qui vivent coupés des réalités des Français. La hausse des prix des carburants a allumé la mèche, mais le feu couve depuis une vingtaine d’années. La France populaire et périphérique souffre de l’abandon et du mépris des élites. Livrées à elles-mêmes, des zones entières du territoire étaient prêtes à s’engager dans ce mouvement sans précédent.
Les têtes pensantes de la Macronie sont coupées du peuple et le parti présidentiel manque des relais de « l’ancien monde » dans les régions : les élus locaux et les ex-RG ne faisant rien remonter à Paris, ils n’ont pas vu venir ce mouvement qui est pour moi le premier d’un genre nouveau. À la différence des « Bonnets Rouges », il est d’envergure nationale et totalement spontané (1). Il y a trois aspects spécifiques à ce mouvement : l’autonomie, la communauté et l’unité dans la diversité des origines des acteurs.
Les « gilets jaunes » sont la preuve qu’une révolte populaire n’a pas besoin d’être manipulée pour éclater quand les conditions sont réunies. L’utilisation des réseaux sociaux et la stratégie de blocage des flux de circulations (routes, ronds-points, péages, carrefours) et économiques (raffineries, centres commerciaux ou entreprises comme Amazon) prouvent la force d’une intelligence collective de notre peuple. Les « gilets jaunes » ne sont pas des « kassos arriérés » mais les véritables forces vives de notre pays. Ils n’ont pas besoin de meneurs ou d’organisations pour connaitre les enjeux et agir, ils sont largement conscients de leurs possibilités. Ils ont surtout raison de se méfier des syndicats et des partis classiques ; les premiers sont terrorisés à l’idée de perdre leurs rôles d’interlocuteurs sociaux avec l’État et les seconds veulent tenter de les récupérer.
La France invisible a pour le coup trouvé un symbole très … visible ! Ce fameux gilet est une obligation de protection routière depuis 10 ans, il doit être dans votre véhicule et vous devez le porter en cas d’urgence. Devant l’étranglement du peuple par les taxes, il devenait urgent de réagir. Sur les réseaux sociaux, le gilet jaune est devenu de manière spontanée le symbole du refus de la hausse des prix des carburants, face à un État qui fait mine de se soucier de notre sécurité en nous imposant ce gilet, comme une mère impose à son enfant de ne pas sortir sans cache-nez.
Un mouvement vivant est naturellement créatif et fait émerger sa propre identité sans avoir besoin de copier de vieux modèles. Le gilet jaune est un symbole rassembleur et unitaire. Il est d’ailleurs en rupture de stocks partout. Mais quand on y regarde de plus près, il est aussi le symbole de la France qui travaille. Sur les chantiers, dans les usines, dans la grande distribution, dans les champs ou les transports, il est partout présent sur les épaules de femmes et d’hommes qui s’échinent au quotidien pour simplement vivre. C’est le nouveau symbole de sa fierté pour la France populaire qui demande de retrouver sa dignité.
La force de ce mouvement c’est surtout son aspect communautaire. Sur les points de blocages, on retrouve des familles entières des grands parents aux arrières-petits-enfants, des bandes copains et des collègues de boulots. Les gilets jaunes, de chantier ou de la grande distribution, sont les marqueurs d’une identité commune de galère, mais aussi de liens affinitaires forts.
Les Gilets Jaunes réunissent et mettent en commun, il y a une volonté communautaire et même authentiquement socialiste révolutionnaire en son sein (n’ayons pas peur des mots et redonnons-leur leur sens). On sent une fraternité rarement exprimée de manière collective. C’est aussi pour cela que le mouvement est largement sympathique aux Français qui peuvent tous s’identifier à eux et qui pourraient les rejoindre. Très vite, les acteurs de terrain du mouvement ont compris que c’est en conservant leur autonomie et en développant leur propre stratégie que les Gilets Jaunes pouvaient tenir.
Les « populistes or les murs » dans la rue !
L’aspect le plus important est surtout que ce mouvement unitaire achève le clivage Droite/gauche. C’est le point de rencontre des « populismes hors les murs ». On retrouve sur les piquets des gens qui votent ou ne votent plus, mais qui sont tous sensible à l’injustice de la politique macronnienne. Cette expérience quoi qu’elle devienne, aura permis aux participants de « faire peuple ». Politiquement, on retrouve les électeurs FN/RN et ceux de la France Insoumise réunis sur la question sociale (qui ne les divise absolument pas à la différence de celle de l’immigration). Les partis qui tentent de récupérer la chose sont totalement dans l’erreur depuis le début.
On sent d’ailleurs au sein de la direction de la France Insoumise comme du Rassemblement National un flottement depuis que le mouvement est devenu insurrectionnel. Ces derniers ne veulent pas être entrainés dans une « aventure » risquée pour leur situation confortable d’opposants parlementaires. Elles savent aussi que la remise en cause du jeu politique que les Gilets Jaunes portent risque de leur être fatale.
La France Insoumise a été la plus touchée en interne par le mouvement. Malgré l’expérience de la récupération de ce vieux requin de Jean-Luc Mélenchon, il n’est pas parvenu à capter sa dynamique. Pire, les tensions que les débats internes sur la ligne à suivre par rapport à lui ont amené les diverses tendances de ce groupe à s’entretuer. Crypto-fascisme poujadiste ou révolution citoyenne, le mouvement des Gilets Jaunes oblige la France Insoumise à choisir entre une stratégie populiste ou un ancrage à Gauche. L’exclusion de François Cocq, partisan de la souveraineté populaire et nationale, est peut-être un indice sur le choix de Mélenchon. On saluera en tout cas l’action de François Ruffin qui utilise son siège à l’Assemblée Nationale comme une tribune pour défendre la France populaire. Avec ses amis, il n’est pas pour rien dans l’évolution de nombre d’Insoumis vers des positions « populistes hors les murs ». Si la « gauchisation » des Gilets Jaunes authentiques semble impossible par nature, la « populisation » de certains Insoumis est une des conséquences certaines du mouvement.
En face, les tenants d’une « Union des Droites » sur les ruines des Républicains et du Lepénisme ont largement été perdants dans l’émergence des Gilets Jaunes. Le libéral-conservatisme de la « Buissonerie » ne cadre absolument pas avec leurs revendications. Refusant les taxes mais aussi la destruction des services publics, ils sont dans une autre logique que ces libéraux déguisés en patriotes. Les Gilets Jaunes demandent une authentique solidarité nationale et une plus juste répartition des richesses. Le « front du refus » de la France Périphérique passe loin des salons bourgeois du 16éme arrondissement.
Au final, le « populisme or les murs » est l’expression politique qui pourrait permettre de sortir de l’impasse actuelle de la mobilisation. Il transparait dans les débats qui traversent les AG et sur les ronds-points. Quelque chose est en train de naitre de cela. Si dans une dizaine d’années un mix de Jean Lassalle et de Dieudonné devait pénétrer l’Élysée avec François Ruffin comme premier ministre, on pourra sans doute retracer son parcours depuis la fièvre de cet hiver…
Mais pour l’instant, nous sommes au cœur d’une insurrection populaire qui dure. Par sa structuration souple et directement en prise avec la base, elle a montré sa capacité à se maintenir. On l’a vu avec la rapidité de son adaptation stratégique. Du blocage statique des routes, une large partie des gilets jaunes prend la direction d’un jeu du chat et de la souris avec les forces de l’ordre dans les centres villes mais aussi autour des raffineries et des centres commerciaux. Ciblant les préfectures, les perceptions des impôts et les péages, ils attaquent l’État dans la collecte de ses revenus. Ils ont une capacité de perdurer dans nombre de régions et d’organiser des convergences avec les agriculteurs ou des grévistes de certaines entreprises locales. Les Gilets jaunes vont devenir un phénomène « rampant » pour plusieurs années.
Reste le problème des mobilisations hebdomadaires dans Paris, les métropoles et les grandes villes de province. Ce mode opératoire a donné lieu à une véritable bataille médiatique et il est le symbole de l’intrusion du peuple chez les gouvernants. Chassées par la transformation urbaine loin de ses espaces, les classes populaires tiennent leur revanche : l’Oligarchie a vu l’émeute sous ses fenêtres.
Mais l’émeute n’est pas une fin en soi …
LA question de la violence est devenue centrale pour les Gilets Jaunes. Soyons clairs, la violence du mouvement est légitime, elle est une forme d’autodéfense populaire et vient après des années de mépris pour la « France d’en bas ». Il est certain que l’arrogance du gouvernement a « enragé » bien des Gilets Jaunes. Un peuple qui refuse qu’on lui crache dessus et qu’on le traite de haut est descendu dans la rue.
Les spécialistes du maintien de l’ordre ont sous-évalué cette colère. Quand on les matraque et qu’on les gaze, les GJ foncent dans le tas sans réfléchir. Ils ne sont pas les polis conservateurs de la Manif Pour Tous. C’est justement comme cela que Christophe Dettinger est devenu le symbole de la France des Gilets Jaunes. Le 5 janvier 2019, le « boxeur de la passerelle Leopold-Sédar-Senghor » est entré dans l’Histoire comme Roland à Roncevaux, Jeanne Hachette sur les murs de Beauvais ou le chevalier Bayard au pont du Garigliano. Il y est entré à la force de ses poings (2).
Cette colère trop longtemps contenue a débordé. Elle a été l’étincelle de l’explosion et rien ne pourra la contenir désormais. Elle est devenue un moteur pour les plus radicaux des Gilets Jaunes qui veulent maintenant se venger et défier le gouvernement sur son terrain. La responsabilité historique que portera le gouvernement Macron d’avoir déchainé cette rage est écrasante. S’il risque d’être légitimement emporté par cette tornade, les dégâts aveugles qu’elle provoquera ne sauraient être souhaités. On ne peut pas souhaiter une guerre civile, car elle servirait les intérêts de l’oligarchie.
Autour de cette dynamique émeutière populaire, certains groupes se sont greffés. Si le rôle de « L’ultra-droite » est largement gonflé par les médias qui ressortent les vieux amalgames entre antisémitisme et fièvre jaune, le rôle de la mouvance autonome est plus intéressant à comprendre. Car si elle était totalement absente des débuts du mouvement et lui était étrangère (voir hostile), elle arrive à point-nommé pour se greffer sur lui et jouer un rôle d’agent provocateur.
Nous avions déjà évoqué le nihilisme qui anime cette frange de l’extrême gauche. Son objectif est d’utiliser la situation actuelle pour provoquer une radicalisation des masses. Cela sans se soucier du coût humain qu’implique sa stratégie d’affrontement direct avec les forces de l’ordre comme dans les ZAD. Elle agit en marge du mouvement et tente de se diffuser sans grands succès auprès des Gilets Jaunes. Sa vigilance envers les « infiltrations fascistes » résulte certes d’une mentalité policière et d’une obsession idéologique manichéenne, mais surtout elle est l’expression de sa fragilité. Ils sont devenus les derniers mohicans du gauchisme progressiste et savent qu’ils vont disparaître. Cela les rendant encore plus féroces et bêtes.
Mais alors comment expliquer que les Gilets jaunes les tolèrent ? Il faut comprendre une chose, c’est que les GJ sont une addition qui refuse les divisions. Réunissant de façon large des personnes venues d’horizons différents, le mouvement refuse de se définir et d’exclure par principe. Si des tensions existent en son sein, il manifeste une véritable tentative de synthèse. C’est pour cela aussi qu’il se retrouve dans la revendication pour le RIC et la démocratie directe. Cette aspiration si légitime est aussi une de ses faiblesses. Car face à des gens qui veulent manipuler et détourner la mobilisation, il faut s’affirmer ! Surtout que l’Etat utilise toutes ses techniques de manipulation et de provocation pour le décrédibiliser.
La démocratie gouverne mal, mais se défend bien !
Le régime a-t-il vacillé ? On peut se poser la question. En apparence, oui. Les premiers manifestants, qui étaient majoritairement des « vrais » Gilets Jaunes, ont débordé l’appareil policier. Confronté à une véritable guérilla périphérique qui touche l’ensemble du territoire, l’Etat a traversé une véritable crise. Il a fait alors le compte de ses soutiens et s’est lancé dans la bataille.
À la différence de De Gaulle en Mai 68, Macron ne peut compter sur aucun soutien populaire pour descendre massivement dans la rue l’appuyer. Les maigres troupes de LREM et des « Foulards Rouges » se sont ridiculisés dans leur tentative de reprise de la rue. Il ne reste comme unique rempart du régime que les forces de l’ordre. L’ensemble de l’outil répressif est mobilisé pour endiguer la contestation avec une brutalité jamais vue. Nous avions évoqué il y a quelques années déjà l’émergence d’un libéralisme sécuritaire que nous voyons à l’œuvre aujourd’hui. Pour se défendre, l’Etat a aussi toutes les ressources de l’Oligarchie. La parole haineuse est libérée en son sein contre les « salauds de pauvres ». Les médias et les réseaux d’influence travaillent à faire taire la vérité sur la répression et à manipuler l’information. Nul besoin de théorie du complot pour l’expliquer, ceux qui tiennent au maintien du système pour la sauvegarde de leurs intérêts vont tout faire pour maintenir leur domination.
Dans ce contexte l’utilisation de provocateurs et d’infiltrés est largement possible, comme laisser des éléments de l’extrême-gauche autonome agir librement pour décrédibiliser le mouvement auprès de l’opinion publique. Parfaits dans le rôle d’idiots utiles, les éléments autonomes comme le sous-prolétariat des cités venus pour le pillage sont facile à manipuler pour l’Etat qui entretient au sein de ces deux milieux des indicateurs et des agents de renseignements. On a parlé de policiers en civil agissant au sein des Gilets Jaunes. Leur rôle était-il de créer des situations explosives en excitant les plus malléables des manifestants néophytes ? De provoquer par la casse la riposte des forces de l’ordre contre les manifestants ? À cette occasion, personne ne reparle de Benalla et de la police parallèle qu’il avait mis en place au service de Macron, il est probable que d’autres aient pris sa suite dans le secteur de la barbouzerie.
Mais cette tentative de créer une tension supplémentaire au sein du peuple français est vouée à échouer si le mouvement arrive à prendre une autre dimension. Il doit le faire avant qu’on ne le piège dans une escalade de violence qui le rendrait stérile.
Désormais les lignes de fractures sont claires au sein de la société française. Le rideau se lève sur une scène nouvelle et terrible, nul ne connait la fin de cet acte mais on la pressent palpitante et surprenante.
Louis Alexandre
Notes
La révolte des « bonnets rouges » contre les « portiques » de l’écotaxe du gouvernement Hollande était largement soutenue par le réseau des petits patrons et des élus de l’Ouest de la France et les syndicats agricoles.
Présent, en première ligne lors des différents actes de la mobilisation, il fut révolté par les scènes qu’il verra. Gazage, tabasage en règle, tirs de flashball directs, arrestations musclées … et les médias qui ne parlent jamais des centaines de manifestants blessés. Il a foncé dans le tas et a affronté avec ses poings nus des « robocops » qui barraient sa route. Son geste, il l’assume et l’explique. Ce qui le rend noble et respectable !
Source : http://rebellion-sre.fr/gilets-jaunes-colere-noire/
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Par Papa Falco le 20 Octobre 2019 à 14:13
LES CRIMES DE L’ÉPURATION
6 JUIN 1944 :
APRÈS LE DÉBARQUEMENT, LE DÉBUT DE LA FIN COMMENCE PAR LES CRIMES DE L’ÉPURATION
« Il y a deux histoires, l’une que l’on enseigne et qui ment, l’autre que l’on tait parce qu’elle recèle l’inavouable » (Honoré de Balzac)
Si l’on en croit l’historien Henri Amouroux, les Français étaient majoritairement pétainistes jusqu’au débarquement en Normandie le 6 juin 1944. Mais l’histoire d’après-guerre, écrite et enjolivée par les gaullistes et les communistes, a scindé le pays, de façon assez caricaturale, en deux camps : les résistants et les « collabos », ce qui permettait de minimiser les crimes commis à la libération : une période appelée « l’épuration » et qui, hélas, justifie bien son nom !
Qu’on le veuille ou non, la France de 1940 à 1944 a été pétainiste et passive à 90 ou 95%. Il y a bien eu une poignée, une faible proportion de la population, pour fournir les « résistants de la première heure ».
Le 22 juin 1941 l’armée allemande attaqua l’URSS scellant ainsi la rupture du pacte germano-soviétique. C’est seulement à partir de ce moment là que les communistes basculèrent dans la résistance. En mars 1942, l'instauration du STO poussa plus massivement des jeunes vers les maquis mais la résistance restera cependant marginale jusqu'au débarquement allié du 6 juin 1944.
Dans les clichés de cette époque trouble, on a retenu des résistants -gaullistes, communistes, socialistes- et une droite « maréchaliste » voire collaborationniste, ce qui relève des « mensonges de l’Histoire ».
La droite d’avant-guerre était, dans son immense majorité fortement antiallemande. Deux partis, exclusivement, se déclaraient fascistes : le « Faisceau » de Georges Valois –arrêté pour « faits de résistance » à l'Hôtel Dardières, aux Ardillats par la Gestapo, le 18 mai 1944, il mourra du typhus, en déportation, à Bergen-Belsen, en février 1945- et le « Franscisme » de Marcel Bucard.
Seul le premier avait des accointances avec l'Italie fasciste. Le chantre de la collaboration fut Pierre Laval, ancien député socialiste. Les partis les plus collaborationnistes furent le « Parti Populaire Français »créé et dirigé par Jacques Doriot, ancien député-maire communiste de Saint-Denis qui mourra sous l'uniforme allemand et le « Rassemblement National Populaire » du député socialiste Marcel Déat, éphémère ministre de l'aviation en 1936.
La droite nationaliste, souvent favorable au maréchal Pétain, va s'impliquer massivement dans la résistance. Son premier martyr connu fut l'officier de la « Royale », Honoré d'Estienne d'Orves, fusillé au Mont-Valérien, le 29 août 1941. L'amiral Darlan était sur le point d'obtenir sa grâce quand, le 21 août, le Communiste Pierre Georges, futur « colonel Fabien » -qui ne sera qu’un pseudonyme que les communistes s’empresseront de sacraliser- tira dans le dos d'un officier allemand, l'aspirant Moser, au métro « Barbès ». L'histoire officielle n'a pas retenu ce détail, ni le fait que l'aspirant Moser attendait le métro sans arme, quand Pierre Georges lui a (héroïquement) tiré dans le dos. En représailles, cent otages sont exécutés dont Honoré d'Estienne d'Orves.
Hélas trop souvent, tels les ouvriers de la dernière heure, certains résistants tardifs se montreront les pires épurateurs (parfois pour faire oublier un passé de « collabo » ou une fortune bâtie en faisant du marché noir.)
C’est une époque où l’armée française, qui veut se persuader qu'elle a gagné la guerre, reconstitue ses effectifs en régularisant des FFI et des FTP communistes. Heureusement, avant d'en faire des militaires d'active, on envoie ces cadres au rabais tester leur niveau de connaissance à l'école des officiers de Cherchell, en Algérie. L'ancien député Marcel Bouyer, lieutenant FFI, ex-agent de liaison dans la poche de Royan, racontait en riant :
« Cherchell, c'était impayable ! Des gens y rentraient avec des galons de colonels et en ressortaient... sergents. ». Il est vrai que l'inflation aux galons était monnaie courante à l'époque : Jacques Delmas (Chabandans la résistance), futur maire de Bordeaux, aspirant en 1939, sera... général en 1944, à 27 ans. Malgré des états de service honorables, on n'avait plus vu ça depuis Bonaparte ! Mais, en ces temps troublés, tout est permis, il suffit d'oser ! On a même vu, chez les FTP, des « colonels à 6 galons » (un colonel en porte 5) dont un qui avait échoué à son peloton de… caporal en 1939.
De Gaulle, décorant à Bordeaux une rangée d'une douzaine de « colonels » FFI ou FTP trouve, en bout de file, un simple capitaine auquel il déclare en souriant : « Vous ne savez pas coudre ? »
Tout ceci pourrait prêter à sourire, mais la France de la libération, c'est aussi celle des crimes de l'épuration qui demeureront une honte et entachera à jamais notre Histoire…
A la libération, en métropole, commencera une kyrielle de procès, plus ou moins bâclés, plus ou moins expéditifs, mais avec une apparence de légalité.
Intransigeance d’une justice partisane et injuste : le 27 janvier 1945, la cour de justice de Lyon rend son verdict : Charles Maurras, 76 ans, l'un des écrivains les plus influents de son temps, est condamné à la réclusion perpétuelle et à la dégradation nationale pour « intelligence avec l'ennemi ».
Si quelqu'un n'avait jamais eu d'« intelligence » avec l'Allemagne, c'était bien Maurras. Lutter contre le germanisme avait été l'un des buts de sa vie. Mais nous étions en 1945 et le seul fait d'être proche de Pétain valait d'être taxé aussitôt du crime de collaboration… donc de traître.
Durant la même période s’ouvre le procès de Robert Brasillach, directeur du journal « Je suis partout ». Condamné à mort, il a bénéficié d'un soutien massif des intellectuels -gaullistes et communistes, entre autres- qui ont signé une pétition pour demander sa grâce à De Gaulle. Le « premier résistant de France » refusa son recours en grâce et Brasillach fut fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.
De Gaulle justifiera sa décision, plus tard, par « son indignation d'avoir vu Brasillach posant en uniforme allemand sur la couverture d'un magazine ... ». Oui mais voilà, Robert Brasillach n'a jamais porté l'uniforme allemand. De Gaulle l'a simplement confondu avec Jacques Doriot. Un « détail » peu glorieux qui entache la « belle histoire » du gaullisme…
Le 15 août 1945, en plein été, la cour rend son verdict au procès Pétain : la peine de mort.
Ce vieux maréchal, qui, en juin 1940 avait « fait don de sa personne à la France pour atténuer ses malheurs » paie pour la lâcheté de tout un peuple.
En effet, arrêtons de faire croire que ce vieillard aurait fait, avec la complicité de Pierre Laval, une sorte de coup de force pour s'emparer du pouvoir. Rappelons les faits : les parlementaires français ont accordé les pleins pouvoirs à Pétain par 569 voix pour et 80 contre, soit, en gros, 85% des suffrages exprimés. Ce vote eut lieu le 10 juillet 1940. Comment ose-t-on écrire que la France et ses représentants légaux ne pardonnaient pas au maréchal d'avoir demandé les conditions d'un armistice le...18 juin ? Ils ont eu le temps de la réflexion et ont donc voté en leur âme et conscience.
Dans un entretien à Valeurs actuelles en date du 13 décembre 1993, l’historien, Henri Amouroux, déclarait : « Le gaullisme a imposé l'idée qu'il ne fallait pas signer cet armistice et que Vichy était illégitime. C'est fabuleux ! Mais, ce n'est pas sérieux ! ».
L'épuration a été sanglante dans presque toute la France. Citons, par exemple, les « purges » et règlements de compte effectués, en toute impunité, par les FTP du Limousin. Des comportements monstrueux qui finiront par irriter puis indigner Georges Guingouin, commandant le « régiment de marche du Limousin » (FTP), bien qu'il s'agisse de ses propres troupes. Guingouin, maire de Limoges à la libération, sera exclu du PCF après un long procès « stalinien » ; il avait osé écorner le mythe d'une France combattante pure, incarnée par les communistes !
L'épuration, c'est aussi cet exploitant agricole en Charente, Paul de M...., qui a vu son père et son frère fusillés sous ses yeux parce qu'ils étaient aristocrates, catholiques et châtelains. L'enquête prouvera qu'ils aidaient la résistance non-communiste.
Robert Aron, historien de la période de l’épuration, note : « C’est un véritable armorial, un annuaire des châteaux ou un bottin mondain de province que l’on pourrait constituer avec les victimes. D’autant que beaucoup d’entre elles ont eu le tort inexpiable, tout en étant antiallemandes, de faire confiance à Pétain, ou bien d’être, dans la résistance, d’un camp différent de celui de leur assassin… ».
C'est aussi, cette jeune fille, catholique et cheftaine des guides de France, qu'on viendra chercher le jour de son mariage pour la fusiller devant ses proches au motif que sa famille -mais pas elle !- aurait été « collabo...
C'est cet amiral en retraite, proche du maréchal Pétain, que les épurateurs vont écarteler entre deux camions en le brûlant à la lampe à souder...
C'est le comte Christian de Lorgeril, parent de d'Estienne d'Orves, mais à qui on reproche son château et ses idées monarchistes. Il est arrêté le 22 août 1944 : « Complètement nu, le malheureux dut s'asseoir sur une baïonnette. Puis il eut les espaces métacarpiens sectionnés, les pieds et les mains broyés. Les bourreaux lui transpercèrent le thorax et le dos avec une baïonnette rougie au feu. Le martyr fut ensuite plongé dans une baignoire pleine d'essence à laquelle les sadiques mirent le feu. Leur victime s'étant évanouie, ils le ranimèrent pour répandre ensuite sur ses plaies du pétrole enflammé. Le malheureux vivait encore. Il devait mourir, 55 jours plus tard, dans les souffrances d'un damné... ».
Ce récit, d’un sadisme écœurant, est paru dans le quotidien « L'Aube » en novembre 1950. Nous étions revenus aux pires heures de la Révolution de 1789 !
Parmi la faune de barbares « résistants » de l’époque, figurait un certain Henrot, responsable, entre autres, du massacre de la famille de Buffières et du pillage de leurs propriétés de Dolomieu et Milliassière, près de Grenoble. Le rapport d’enquête établit que : « Le 16 août 1944 au matin, une équipe d’une dizaine d’hommes fut désignée et placée sous la responsabilité d’Henrot, pour se rendre au château de Dolomieu afin de ramener au maquis le comte et la comtesse signalés comme collaborateurs… Lourdement armés, ils enfoncèrent la porte et abattirent philibert venu à leur rencontre les bras levés. Il fut abattu d’une rafale de mitraillette… Son épouse, qui protégeait leur petit garçon Michel, resta au premier étage… Marcelle et son fils Michel furent emmenés au camp du Châtelard… Arrivée au camp, Marcelle fut soumise aux pires tortures… une nuit d’orgies, devant son fils… Marcelle fut exécutée par ordre ainsi que son fils, sans qu’il soit question de la mise en jugement ou d’une décision de condamnation… ».
Ce rapport d’enquête stipule que l’enfant de 5 ans reçut une balle dans la tête, allongé sur le corps de sa mère.
Philibert de Buffières avait un frère en camp de concentration. Il y mourra. Son fils Bernard était sous-officier dans l’armée de Lattre.
Quelques jours plus tard, le 22 août, toujours sous les ordres du « lieutenant » Henrot, la bande investit le domaine de Milliassière : « Elisabeth de Buffières nota dans son livre de messe, une phrase prémonitoire : « Aimer c’est se donner jusqu’au sacrifice. 22/08/1944 ». Les FTP pillent et saccagent le château. Puis, vers 22h30 ils repartent vers d’autres forfaits : « Elisabeth ne réapparaissait pas… Etendue sur son lit, elle avait reçu trois balles de revolver dont une dans la tempe, après avoir été violée… »
Le « lieutenant » Henrot, lui, ne rendra jamais de compte à la justice : tué d’une balle en pleine tête (sans doute tirée par un de ses hommes), le 3 septembre, place des Terreaux, à Lyon, durant la libération de la ville. Le nom de ce « grand résistant » figure quelque part, sur un monument aux morts « pour la France ».
Il existe un autre volet de l’épuration qu’on a trop tendance à minimiser : celui des femmes tondues.
Pour les « épurateurs », le fait de coucher avec l’occupant était sanctionné, à minima, par la tonte des cheveux. Ces femmes tondues étaient accusées de « collaboration horizontale », un acte qui n'est pas incriminé dans le code pénal et qui n’a donc rien d’illégal. Certaines ont été lynchées, violées, torturées ou tuées. Le compte de ces victimes est difficile à établir. On parle de 20 ou 30 000, peut-être plus ?
Au nom de l’épuration, on a martyrisé et tondu des femmes amoureuses (celles, par exemple, qui refusèrent de quitter leur concubin ou leur mari allemand, lors des évacuations de civils des bases de sous-marins de Saint-Nazaire, Lorient et Dunkerque), puis celles qui, après tout, n’ont fait que leur métier (entraineuses, prostituées…). On se souvient de la tirade de la comédienne Arletty à qui on reprochait un amant allemand et qui répondit de sa voix gouailleuse et nasillarde : « Et alors ? Mon cœur est français mais mon cul est international ! ».
Après-guerre, des femmes tondues, battues, violées ont tenté des actions en justice contre leurs bourreaux mais leur action a été disqualifiée, elles n’étaient pas considérées comme des victimes.
Le chiffre officiel de l'épuration, communiqué par Adrien Tixier, alors ministre de l'intérieur, au « colonel Passy » (le capitaine Dewavrin) est de 105 000 victimes. Ce chiffre émanait des rapports des préfets. Il n'a jamais trouvé de démentis sérieusement étayés.
On a toujours tendance, pour minorer voire légitimer les crimes de l’épuration, à les mettre en parallèle avec ceux de la Milice, de sinistre mémoire. Mais les exactions barbares de la Milice, dans les derniers mois de la guerre, représentent entre 2 000 et 5 000 victimes. C’est odieux et énorme (sur une courte période et avec des effectifs armés d’environ 10 à 15 000 hommes à peine) mais cela représente de 2 à 5% maximum des crimes commis par les FTP et/ou d’autres (vrais ou faux) résistants…
Durant la seconde guerre mondiale, sur le sol de France, les « purges » de la libération et les bombardements anglo-américains firent, officiellement, 3 à 4 fois plus de victimes civiles que celles attribuées aux nazis.
« C'est la mémoire qui fait toute la profondeur de l'homme » soutenait Peguy. Dans le but de promouvoir une vérité historique par trop malmenée, Eric de Verdelhan –avec la sagacité qu’on lui connaît- a réussi la prouesse de transmettre dans son livre « Les massacres oubliés » (1), cette mémoire si maltraitée de nos jours.
Jusqu’ici, l’Histoire n’a été qu’un recueil de mensonges, d’ironies, de bouffonneries, un amoncellement de massacres et de cris de douleur. C’est ce qui est lassant chez elle : cette trame toujours semblable sous l’infini variété des motifs, cette lutte constante pour un chimérique pouvoir, ces victoires perdues, ces espoirs trahis, ces décadences, ces chutes, ces reniements, ces efforts vers un avenir qui se dérobe sans fin et qui ne relâche rien de ses exigences sanguinaires, donne une image de l’homme dont on ne saura jamais si elle exprime sa grandeur ou au contraire sa misère.
Albert Camus soutenait que « seule la vérité peut affronter l’injustice. La vérité ou bien l’amour ». Un homme qui écrit a charge d’âme, tout livre est un plaidoyer. Eric de Verdelhan, nous livre, ici, une étude réaliste à base de faits et de vérités vraies à l’histoire morale du XXème siècle.
José CASTANO
e-mail : joseph.castano0508@orange.fr
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Par Papa Falco le 20 Octobre 2019 à 11:49
Descriptif
Dernier survivant des grands voyous qui ont tenu le haut du pavé dans les années 1970-1980, Gérard Fauré a décidé de parler. Le film de sa vie dépasse toutes les fictions…
Né au Maroc d’un père officier français et d’une mère berbère, il s’initie au trafic sur le port de Tanger et devient contrebandier. Il côtoie la French Connection et développe une organisation criminelle aux Pays-Bas avec le parrain marseillais Gaëtan Zampa. À Paris il devient dans les années 1980 le « prince de la cocaïne », fournisseur préféré du show-biz, qu’il reçoit dans un hôtel particulier pour des fêtes nocturnes très privées. Sa chute en 1986 provoque bien des angoisses et tractations en coulisses dans le Bottin mondain. Actrices vedettes, mannequins, princesses, animateurs télé, stars d’Hollywood : Gérard Fauré porte avec le recul un regard cruel sur les vices de ces stars dont il fut le fournisseur privilégié et le compagnon des nuits parisiennes et cannoises. Il évoque également les politiques de haut niveau (chefs d’état, ministres, députés) qui furent ses clients, tout en réclamant publiquement que l’on durcisse la lutte contre la drogue. Il avoue enfin les liens troubles du Milieu avec le SAC (Service d’Action civique) de l’époque Pasqua et les « contrats » d’assassinats réalisés sur commande (par ce même Pasqua) pour des objectifs politiques.
Un témoignage explosif !
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