• Méditerranée : l'Union européenne première complice des passeurs ! 

    La Méditerranée, mer presque fermée, est bordée par un nombre impressionnants d’États, du plus petit, la principauté de Monaco, jusqu’au plus peuplé, l’Égypte du maréchal Sissi.

    Dans son périmètre, après un léger ralentissement dû, en partie, à la présence à Rome d’un pouvoir « fort », c’est reparti pour les navettes maritimes entre l’Italie et la Libye, depuis que Mattéo Salvini a quitté son poste de ministre de l’Intérieur. En attendant son inéluctable retour aux affaires, question de temps, et avec l’objective complicité de Macron, de Conte, le président du Conseil italien, et de la chancelière Merkel sur le déclin, la noria des bateaux aux missions humanitaires, « humanitaires » entre guillemets, va continuer, pour le plus grand bien du portefeuille des passeurs.

    Toutes ces ONG, dont certaines ont le sieur Soros derrière elles, vont chercher des migrants, principalement arabo-africains mais pas que, en quête d’un hypothétique Eldorado. Ils sont  lancés en mer sur des barcasses bien fragiles, et sont récupérés, la plupart du temps, sur simple coup de fil donné par les passeurs, par toutes ces pleureuses humanitaires qui déverseront leurs cargaisons humaines à Malte, en Sicile et à Lampedusa.

    Et comme d’habitude, Allemagne, France, Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Portugal, se répartiront les effectifs de ces « demandeurs d’asile » (la plupart, d’ailleurs, en seront déboutés et deviendront des clandestins, venant gonfler les hordes déjà en nos murs !) C’est là que l’on mesure l’hypocrisie de la politique du fameux « en même temps » du jeune résident de l’Élysée, j’écris « résident » à dessein. Alors qu’il tente, vainement à mon sens, de récupérer une partie de l’électorat de droite en le caressant, un peu, dans le sens du poil par une interview donnée à Valeurs Actuelles, il continue, parallèlement, d’ouvrir les vannes aux clandestins.

    Un flot ininterrompu

    Qu’on en en juge avec ces dernières semaines : l’Asso 30, battant pavillon italien, au service des compagnies pétrolières qui travaillent off shore, a débarqué en Sicile le 3 novembre, 150 « naufragés » dont 4 enfants. Le même jour, 88 immigrants étaient débarqués  des flancs de l’Alan Kurdi, à Tarente, un port de la région des Pouilles, l’Allemagne et la France en prenant chacune 30, les autres étant réparti entre l’Irlande, 2, le Portugal, 4, etc… en application d’un préaccord « européen » conclu à Malte. Ce navire était affrété par une ONG allemande.

    Le 29 octobre, après avoir fait des ronds dans l’eau pendant onze jours, l’Océan Viking, au service de « SOS Méditerranée » et de « Médecins sans frontières », était autorisé à se délester de son humaine cargaison à Pozzallo, soit 151 clandestins dont 40 mineurs. La délicate situation politique de la Libye, écartelée entre le gouvernement de Tripoli, reconnu sur le plan international, et le régime du maréchal Haftar, installé à Benghazi, soutenu par l’Égypte et, plus mollement, par la France, ne facilite pas les missions de la garde côtière libyenne. Elle n’avait pas pu intercepter l’Open Arms, de l’ONG espagnole PROACTIVA, débarquant une première fois à Malte, le 27 octobre, 44 illégaux et, une seconde fois, le 1 er novembre, toujours à La Valette, 15 clandestins récupérés sur un canot dérivant.

    On sait que la solution n’est pas de ramasser les dizaines de milliers de migrants illégaux exploités par les passeurs, et qui risquent leur vie en mer, mais de détruire, avant que ne partent tous ces demandeurs d’asile, ces nids de vipères que sont ces négriers modernes qui prospèrent au détriment de la misère humaine, sur les côtes libyennes. Une opération militaire combinée des principales puissances européennes riveraines, Espagne, Italie, France, n’aurait rien d’impossible. Les éléments commandos sont là, l’arme aux pieds, disponibles dans ces trois pays. Mais il manque une volonté politique pour donner des ordres, une mission avec un objectif précis et, dans cette affaire, l’Union européenne, une fois de plus, une fois de trop, démontre son incapacité, pour ne pas dire son inutilité, voire même, sa capacité de nuisance en voulant imposer des quotas de migrants à ses membres (sous peine de sanctions financières, un comble, à l’encontre des pays récalcitrants !).

    Les zones de tension, productrices de réfugiés, ne manquent pas, et certaines portes sont encore grandes ouvertes : les îles grecques submergées par des proche-orientaux complaisamment abandonnés par le sieur Erdogan, les présidios espagnols de Ceuta et de Melilla enclavés au Maroc, où, parfois, des Africains qui n’ont plus rien à perdre, se ruent à l’assaut de barrières grillagées, nos départements d’outre-mer, Guyane, Mayotte et la Réunion, où, respectivement, Surinamiens, Comoriens et Sri-Lankais espèrent, de là, pouvoir gagner la métropole, sans oublier la frontière américano-mexicaine où les Latinos, grâce à un mur interrompu, gagnent les USA, la nouvelle Babel, etc…

    Les « mesurettes » du gouvernement Macron

    Alors même qu’en France, le gouvernement annonce des mesures restrictives, très modestes, envers les étrangers, disons « indésirables », notamment ceux qui profitent de notre système de santé  pour faire du « tourisme médical », il va augmenter les effectifs des immigrés en voulant initier une politique des quotas économiques, pour complaire au patronat. Plus précisément, au lieu de faciliter la remise au travail de chômeurs par des mesures, à la fois incitatives et coercitives, d’augmenter notre capacité en matière de formation professionnelle, on va céder à la facilité.

    Eh bien non, disons-le très fort, nous préférons, par exemple, des informaticiens Français, plutôt que des ingénieurs importés de feu l’Empire des Indes, des médecins « gaulois », à la place de Roumains ou d’Algériens. Comme en matière démographique, tout se planifie, même si les bonnes intentions ne sont pas toujours « récompensées ». Une grande politique familiale aurait évité à l’Allemagne de voir sa « Germanité » se réduire, à terme, comme une peau de chagrin : on annonce, au rythme où vont les choses, seulement 36 millions d’Allemands « de souche » à la fin du siècle ! Moins dramatique pour la France, mais pas bien loin. Ce n’est pas en vidant l’Afrique pour repeupler l’Europe, que l’on résoudra les difficultés des uns et des autres.

    Une grande politique du développement, avec birth control, - par l’électrification totale du continent et l’arrivée d’eau potable dans tous les villages de brousse comme dans les mégalopoles -, couplée avec une totale étanchéité de nos côtes et de nos frontières, serait l’un des remèdes aux maux de la planète. Mais ceci, comme aurait dit Kipling, est une autre histoire.

    Jean-Claude Rolinat - Membre du Bureau politique du Parti de la France


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  • Sondages 2022 : les Français dans la confusion

    Selon un sondage IFOP publié ce mardi par Le Figaro, si 67 % des Français pensent que le duel Emmanuel Macron/Marine Le Pen aura à nouveau lieu au second tour de la prochaine Présidentielle, 70 % ne le souhaitent pas, dont 30 % des sympathisants RN.

    Cette enquête valide notre analyse selon laquelle l'élection de Macron en 2017 fut le fait d'une hallucination passagère de l'électorat et que le vote Marine Le Pen est un vote par défaut.

    Les Français espèrent et veulent une autre alternative. Ils le font à la manière des peuples plongés dans la confusion qui, depuis des décennies, se traînent, aveugles et sourds, dans la nuit noire sans même le secours d'une canne blanche. Une confusion que le Système entend perpétuer et dont espèrent profiter demain un Xavier Bertrand ou un François Baroin.

    Au moment où partout en Europe se lèvent de nouvelles forces nationales, en France, tout reste à faire d'ici 2022.

    Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France


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  • Les évêques de France ont choisi le 10 novembre pour défendre le « foulard » islamique : bravo, Messeigneurs !

      

    Il ne faut pas confondre musulmans et islamistes radicaux.

    De même, il ne faut pas confondre catholiques et évêques de France.

    Il y a ceux qui croient et ceux qui parlent et agissent au nom de ceux qui croient.
    Ainsi le président de la Conférence des évêques, Éric de Moulins-Beaufort, a regretté, dimanche 10 novembre, les « crispations » de ces dernières semaines « autour des foulards » des femmes musulmanes.
    « Le pays vient de vivre un épisode de plus de crispations autour des foulards portés par des femmes musulmanes », a déclaré l’archevêque de Reims, lors du discours de clôture de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes.
    Notons l’emploi du terme « foulard » et non celui de voile islamique.
    Un foulard, c’est léger, coloré, transparent, aérien, ça évoque un film bien de chez nous des années soixante avec Brigitte Bardot.
    Rien à voir avec un voile islamique, opaque et bien fermé.
    Un évêque, ça ne remarque pas des détails vestimentaires féminins comme ça, forcément, n’est-ce pas.
    Mais un évêque tient des paroles importantes, surtout en clôture de la Conférence épiscopale de France, des paroles si lénifiantes, si apaisantes qu’elles en sont inexactes.
    Puis, prétendant que « nombre de nos concitoyens d’origine nord-africaine ou subsahélienne ont quelques raisons de ne pas faire entière confiance à notre fraternité française », il a appelé à ce qu’« il y ait davantage de rencontres entre des familles musulmanes et des familles chrétiennes ».
    Croyants de toutes obédiences, unissez-vous ?
    Comme naguère les prolétaires de tous les pays ?
    Et puis, Français, comme vous êtes si peu fraternels ?
    Plus de 200 morts, un nombre incalculable de vies brisées, mais quel rapport ?

    Allons, venez, Monsieur l’Évêque, je vais vous expliquer !
    En attendant, votre avenir s’annonce radieux au Vatican !

    Jean-Charles Mignard

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  • Les funérailles de Jean-Luc Mélenchon


    Faut reconnaître que Mélenchon a eu un bel enterrement. Quasiment des funérailles nationales. Pas comme celles de Mitterrand qu’il admirait tant, mais pas loin. Il est vrai qu’on en avait peut-être fait un peu trop, pour le Président charentais. André Santini, à l’époque, avait même trouvé qu’on n’en avait pas fait autant pour Giscard ! Certes, entre la Bastille et la Nation, cela aurait eu plus de gueule – de sens, on sait pas, mais de gueule, c’est sûr. Le convoi funéraire avait quand même pour destination finale Nation, c’est déjà ça. Pas mal, comme endroit, pour se faire enterrer de son vivant.

    Du monde ? Pas mal. On dit autour de 13.500 personnes. Ça ne serait pas entré dans Notre-Dame ou Saint-Sulpice, mais vu que Jean-Luc est un laïque de stricte observance, pas de regrets à avoir, du coup. À part les regrets éternels, évidemment. Et l’ambiance, pas trop lourde, l’ambiance ? Pas du tout. Un enterrement comme on aimerait en avoir un : pas compassé pour un sou, bon enfant, convivial, j’allais dire primesautier. On chantait, on tapait dans les mains, on rigolait. Pour paraphraser le délicieux Ludwig von Apfelstrudel, si, place de la Nation, ça n’a pas fini en farandole en chantant des tyroliennes (c’était pas trop le genre), faut reconnaître qu’on n’a pas dû regretter son après-midi. Clémentine n’avait même pas mis le voile noir qui sied pourtant si bien au chœur des pleureuses en ces tristes circonstances. Mais cela faisait ressortir d’autant la belle chevelure blonde d’Autain.

    Et sinon, la gauche avait envoyé des délégations pour tenir les cordons du poêle et signer les registres à la fin des obsèques ? La gauche, c’est-à-dire ? Le Parti socialiste, par exemple. Euh, non. Personne. Faut dire, déjà, qu’ils ne sont plus très nombreux : entre les morts, les morts-vivants et ceux qui ont refait leur vie chez Macron. Certes, « mort, même l’ennemi a droit au respect », disait récemment Jean-Marie Le Pen à propos de Jacques Chirac, mais ils avaient peut-être bien compris qu’assister à l’enterrement de Mélenchon entouré d’une telle pompe funèbre, c’eût été finir de s’enterrer eux-mêmes. Cette lucidité des derniers instants !

    Georges Michel

    Source : http://bvoltaire.fr


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  • 1960 : LES PORTEURS DE VALISES

    L'AURORE.overblog.fr -:-:-:-:-:-:- par Manuel GOMEZ

    Je me souviendrai toujours de la réponse que me fit le colonel Gardes, à Alger, début 1961, alors que l’OAS venait à peine de se manifester et que je ne pouvais croire que des Français, des « barbouzes », pourraient venir assassiner d’autres Français parce qu’ils voulaient uniquement que l’Algérie reste française :

    - «Tu crois ça ? On trouve toujours des français pour accomplir les actes les plus dégueulasses soit pour de l’argent, soit pour le pouvoir, soit par idéal personnel. Ne l’a-t-on pas vu lors de la dernière guerre : Il a fallu combien de temps pour que les communistes cessent de collaborer avec l’ennemi ? Combien de français ont collaboré avec l’occupant allemand ? Combien ont dénoncé des résistants, livrés des juifs ? Et depuis le début de la guerre d’Algérie, combien de français ont récolté des fonds pour le F.L.N., livré des armes, fabriqué et posé des bombes. Combien ? Alors tu peux en être certain, on en trouvera des tas pour venir foutre la merde ici et essayer de nous éliminer physiquement, sous des couvertures officieuses ou officielles».

    C’est toujours d’actualité !

    Le 24 février 1960, le réseau des « Porteurs de valises », organisé par Francis Jeanson et son bras droit, le communiste, anticolonialiste et activiste, Henri Curiel, fils de banquier, chargé du transfert des fonds entre la France et la Suisse et de l’achat des armes de guerre et des explosifs, qui serviront à assassiner nos soldats, vos enfants et nos enfants, était démantelé.

    Il s’agissait véritablement d’une cinquième colonne composée de communistes, gauchistes, syndicalistes, trotskistes, de nombreux artistes, intellectuels, etc.

    Depuis le 2 octobre 1957 il avait été mis en place pour apporter un soutien au FLN. Ses missions :

    *Fournir des hébergements. (Héberger un algérien, ce n’est pas aider le FLN, c’est soustraire un homme à l’arrestation et à la torture). Dixit Francis Jeanson.

    *Recherche de planques et de véhicules sûrs.

    *Franchissement des frontières.

    *Collecter, transporter et transférer des fonds. (Des sommes énormes recueillies par racket organisé contre les 400.000 algériens travaillant en France, tous taxés de gré ou de force : 2000 francs (1957) pour les salariés et un pourcentage sur le CA pour les commerçants, artisans, professions libérales, trafic de drogue, bordels, tripots de jeux, bonneteau, etc. Chaque mois de 400 à 500 millions. 1% de ces sommes était alloué aux porteurs et les permanents : Jeanson, Curiel, Bolo, Cuena, etc. recevaient un salaire de 75.000 francs/mois.

    *Fournir des faux papiers aux agents ennemis opérant en métropole.

    *Achat d’armes et d’explosifs.

    *Recrutement continu de complices de nos ennemis, le FLN.

    « Si nous avions pu passer des petites annonces nous aurions refusé du monde ». Dixit Francis Jeanson.

    Il est vrai que du monde il n’en manquait pas pour planquer les terroristes et « porter les valises », surtout dans le milieu des artistes : (Liste non-exhaustive) Serge Reggiani, Roger Pigaut, Jacques Charby, André Thorent, Paul Crochet, Jacques Trebout, Raoul Sangla, Georges Arnaud (Le salaire de la peur), Georgina Dufoix, Paul-Marie de la Gorce, Michel Rocard, Jean Daniel, Roland Castro, Hervé Bourges, Alain Geismar, Bernard Kouchner, Henri Alleg, Georges Suffert, Jacques Vergès, Hélène Cuena, Jacques Rispail, Christian Nucci, Michel Pezet, Pierre Vidal-Naquet, Françoise Sagan, docteur Chaulet, Professeurs D’Alsace et Veullay, prêtres de la mission de France, les abbés Mamet, Davezies, Boudouresque, etc.

    Le procès débuta le 5 septembre 1960.

    Comparaissaient 18 français et 6 algériens.

    Furent prononcées 15 condamnations à 10 ans de prison, maximum de la peine.

    Trois autres à 5 ans, 3 ans et 8 mois et 9 acquittements.

    La plupart seront libérés lors des « accords d’Évian » sur exigence des représentants algériens du FLN.

    En fuite à l’étranger, Francis Jeanson sera jugé par contumace en octobre 1960. Coupable de haute trahison il sera condamné à 10 années de réclusion criminelle.

    Il sera amnistié en 1966.

    Francis Jeanson se défend d’avoir trahi la France. Il se justifie par fidélité aux idéaux sur lesquels, selon lui, doivent s’appuyer les Français. Les départements d’Algérie, dit-il, ne sont pas soumis aux lois de la République. Il faut soutenir la juste cause du mouvement national algérien.

    Immédiatement les intellectuels et artistes de gauche apportent leur total soutien et Maurice Blanchet rédige le « Manifeste des 121 » : « Nous jugeons justifié le refus de prendre les armes contre le peuple algérien. Nous jugeons justifié la conduite des Français qui estiment de leur devoir d’apporter aide et protection aux Algériens opprimés au nom du peuple français ».

    Suivent les signatures de : J.P.Sartre, Simone de Beauvoir, André Breton, Pierre Boulez, François Truffaut, Danièle Delorme, Françoise Sagan, Catherine Sauvage, Alain Cuny, Alain Resnais, Simone Signoret, André Mandouze, Florence Malraux et j’en oublie 108 autres.

    Après l’indépendance de l’Algérie, certains de ces « porteurs de valises » rejoignent l’Algérie, espérant une reconnaissance.

    Francis Jeanson choisira de rester en France. Il décèdera le 2 août 2009 à Arès, Bassin d’Arcachon en Aquitaine.

    Le colonel Gardes avait raison : il y a toujours eu et il y aura toujours des Français pour trahir la France, pactiser et porter aide et assistance à ses ennemis.


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