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    MACRON DICTATEUR ?

    Fidèle à sa stratégie du mépris, Emmanuel Macron a réagi de façon assez viscérale et épidermique, c’est de son âge, à la critique qui lui est faite de présider à la sortie de la démocratie en France afin de mieux y instaurer une dictature.

    Les journalistes ont songé aussi bien à Mélenchon qu’à Ségolène Royal, mais j’ai moi aussi abondé en ce sens dans Théorie de la dictature, l’an dernier, pour en faire la démonstration sur plus de deux cents pages… Je m’appuyais sur l’œuvre politique d’Orwell.

    J’avais synthétisé mon propos dans cette quatrième de couverture de mon ouvrage :

    "Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d’Orwell permettent de penser les dictatures du XX° siècle. Je pose l’hypothèse qu’ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours.

    Comment instaurer aujourd’hui une dictature d’un type nouveau?

    J’ai pour ce faire dégagé sept pistes: détruire la liberté; appauvrir la langue; abolir la vérité; supprimer l’histoire; nier la nature; propager la haine; aspirer à l’Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers.

    Pour détruire la liberté, il faut: assurer une surveillance perpétuelle; ruiner la vie personnelle; supprimer la solitude; se réjouir des fêtes obligatoires; uniformiser l’opinion; dénoncer le crime par la pensée.

    Pour appauvrir la langue, il faut: pratiquer une langue nouvelle; utiliser le double-langage; détruire des mots; oraliser la langue; parler une langue unique; supprimer les classiques.

    Pour abolir la vérité, il faut: enseigner l’idéologie; instrumentaliser la presse; propager de fausses nouvelles; produire le réel.

    Pour supprimer l’histoire, il faut: effacer le passé; réécrire l’histoire; inventer la mémoire; détruire les livres; industrialiser la littérature.

    Pour nier la nature, il faut: détruire la pulsion de vie; organiser la frustration sexuelle; hygiéniser la vi ; procréer médicalement.

    Pour propager la haine, il faut: se créer un ennemi; fomenter des guerres; psychiatriser la pensée critique; achever le dernier homme.

    Pour aspirer à l’Empire, il faut: formater les enfants; administrer l’opposition; gouverner avec les élites; asservir grâce au progrès; dissimuler le pouvoir.

    Qui dira que nous n’y sommes pas?"

    Qu’Emmanuel Macron soit l’homme de ce projet européiste destructeur de libertés et de République, sinon de civilisation, ne fait aucun doute; en dehors de ce livre, les chroniques que je tiens ici même depuis son élection témoignent au quotidien.

    Mais il faudrait ajouter qu’il n’est pas le seul car il se contente de prendre sa place dans la liste des présidents de la République ayant contribué à cet état de fait depuis quatre décennies: à tout seigneur, tout honneur, puisque c’est à Mitterrand qu’en 1983 (virage dit de la rigueur, abandon du socialisme et conversion au libéralisme obligent…) on doit le triomphe sans partage du giscardisme, l’idéologie de cette abolition de la démocratie au profit du libéralisme d’Etat, la nouvelle dictature dont la formule semble oxymorique.

    Car, de ce Mitterrand post-83 au Macron du jour, en passant par Chirac, Sarkozy et Hollande, qui ne conviendra qu’il s’agissait d’une même politique, celle de Maastricht, et que le prétendu choix qui nous est proposé aux présidentielles ne l’est que d’un homme ou d’un style, d’un ton ou d’un tempérament, d’un caractère ou d’une allure, mais surtout pas d’une politique? Tous  ces présidents ont en effet défendu un même monde, celui qui s’autoproclame progressiste et qui, au bout du compte, nomme progrès la vente des enfants et la location des utérus de femmes pauvres, et fasciste, sinon vichyste, pétainiste, d’extrême droite ou compagnon de route de Marine Le Pen, quiconque s’émeut qu’on puisse appeler progrès une pareille régression.

    Croit-on que Victor Hugo, le grand romancier des idées progressistes, aurait fait de Pierre Bergé un héros positif, lui qui estimait que louer son ventre pour porter les enfants des autres c’était exactement la même chose que louer ses bras dans une usine ou aux caisses d’un supermarché? Bergé était l’ami de Mitterrand, il a voté Chirac, soutenu Bertrand Delanoë et financé Ségolène Royal, avant de déclarer son soutien à Emmanuel Macron. Je ne sais s’il figure dans les huit tomes du journal de Gabriel Matzneff publiés par Philippe Sollers, mais c’est assez probable. Pierre Bergé fut un Javert mort dans son lit. Il est le héros de ces prétendus progressistes.

    A ceux qui estiment que Macron incarne en effet une dictature d’un type nouveau, le jeune homme qui fut, dit-on, l’assistant de Paul Ricœur, n’imagine la dictature que derrière lui: elle serait en effet nazie ou bolchevique, sinon d’extrême droite (la vraie…) dans l’Amérique du sud de la deuxième moitié du siècle dernier. En dehors de cela, elle n’existerait pas.

    Cet homme qui a la passion du théâtre et ne fait que vivre sur les planches de la représentation du club de théâtre d’un collège ou d’un lycée, ignore la véritable scène qui est celle de l’Histoire! Quand, entre les deux tours d’une élection présidentielle qu’il a gagnée le premier soir, on s’en souvient à La Rotonde, il fait de Marine Le Pen un danger égal au massacre d’Oradour-sur-Glane perpétué par la division Das Reich ou de la Shoah, quand il fait de la colonisation de l’Algérie, principalement opérée par la gauche républicaine de Jules Ferry, un crime contre l’humanité, quand il déclare que la culture française n’existe pas, quand il veut faire du colonialisme français en Algérie l’équivalent de la Shoah (où sont les chambres à gaz et les six millions de morts gazés?), il s’exprime comme un élève passant l’épreuve histoire du brevet des collèges… Mais, l’époque étant ce qu’elle est, avec pareilles sottises, il obtiendrait son diplôme.

    Fulminant contre ceux quoi ont vu et bien vu que Macron installait un nouveau genre de dictature (la loi Avia en témoigne, voir ici mon texte sur ce sujet), il a dit à l’endroit de ceux qui l’accusent: "Mais allez en dictature! Une dictature, c’est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez!"

    Il parait étrange qu’il n’ait pas compris qu’il donnait ainsi la définition même de cette dictature new look qui sévit en France!

    Car: "un régime où une personne ou un clan décide des lois", nous y sommes! Le clan, c’est bel et bien celui des maastrichtiens qui, depuis 1983, se partagent le pouvoir à coup d’idéologie, de propagande médiatique, de bourrage de crâne scolaire et universitaire, journalistique et publicitaire, cinématographique et germanopratin, de procès en sorcellerie des penseurs libres traînés devant les  tribunaux où on les insulte, de découpages électoraux iniques, de décision, récemment, de passer sous silence médiatique le probable échec de LREM lors des prochaines élections municipales dans les petites villes, et autres mauvais coup fomentés par l’Etat profond dont il est l’un des puissants acteurs et dont il a le cynisme de dire qu’il lui empêche de mener à bien soin train de réformes alors que ce dernier est voulu par ce même Etat profond!

    De même, quand il affirme: "Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais", s’est-il avisé que, depuis mars 1983, c’est le même programme politique qui est appliqué en France? Celui des Kouchner et des Mitterrand, des Chirac et des Minc, des BHL et des Sarkozy, des Ferry et des Hollande, des Attali et des Macron? Certes, la figure du président change, mais qu’importe quand chacun dans ses différences défend les mêmes intérêts d’un même projet? Mitterrand décide du traité de Maastricht en 1992, Chirac vote pour, le même Chirac décide d’un référendum sur le Traité constitutionnel européen en 2005, il le perd, Sarkozy devenu président, en accord avec Hollande qui le deviendra lui aussi, jette ce référendum à la poubelle, rameute le Congrès et font voter députés et sénateurs, les prétendus représentants du peuple qui auraient dû, eu égard à leur statut, refuser ce vote assimilable à un coup d’Etat contre le peuple, contre le peuple avec le traité de Lisbonne en 2008: qui dira qu’en France on peut changer de dirigeants quand le système électoral bipartisan ne permet de sélectionner pour exercer le pouvoir que  la classe politique des maastrichtiens alors que les autres se content de faire de la figuration -et en acceptent l’augure en même temps que le salaire, il n’y a pas d’insoumission ou de rébellion en pareil cas …

    Depuis des années, et d’autant plus depuis deux ans, la propagande médiatique digne d’un III° Reich ou d’un Moscou bolchevique, tape comme une brute. L’instrumentalisation de Le Pen par Mitterrand, dont l’affaire de Carpentras attribuée faussement au FN  (mais qui a ensuite fourni et détaillé cette information?), lui a permis d’être élu, réélu, et de gouverner à droite en prétendant, avec des militants et des électeurs transformés en ânes et en moutons, que c’était à gauche -Mélenchon fut pendant presque un quart de siècle l’un des bergers zélés de tout ce troupeau. Cette propagande fait croire que Marine Le Pen est fasciste -encore un propos d’impétrant au brevet des collèges… Cependant, toutefois, malgré tout, nonobstant, il faut tout faire pour que cette susnommée fasciste soit présente au second tour des présidentielles avant de tout faire ensuite pour expliquer que, si on voulait éviter Oradour et Auschwitz, il fallait au second tour voter contre elle alors que tout à été fait pour qu’elle se trouve là. Le système fonctionne bien: il a permis aux maastrichtiens de se remplacer sans discontinuer au pouvoir depuis des décennies. Quels étaient les mots du garçon dans l’avion de retour de Jérusalem? "Une dictature, c’est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais." Il a donc bien raison…

    Qu’a-t-il encore dit de mémorable, ce jeune homme, dans sa péroraison? "Si la France c’est cela, essayez la dictature et vous verrez!" Justement, elle a essayé la France et elle essaie encore… Elle a fini par comprendre, la France, quelles étaient les ficelles mitterrandiennes, chiraquiennes, sarkozystes, hollandistes, macroniennes, de cette dictature d’un type nouveau -une démocratie illibérale s’il faut retourner comme un gant l’expression que les régressistes qui se disent progressistes utilisent pour disqualifier ceux qui leur résistent. Et c’est parce qu’elle essaie cette dictature depuis des années et qu’elle commence par en voir les mécanismes à nu, en plein jour, et par en comprendre la nature, qu’elle est dans la rue pour dire que ça suffit…

    Et c’est aussi pour cela que Macron y répond, comme en dictature, par le mépris, l’intimidation, la propagande, la force, la répression, la judiciarisation, l’emprisonnement. Pour l’heure, il n’y a pas encore eu de morts, certes, j’entends d’ici les arguments et les éléments de langage que fournira une Sibeth Ndiaye qui vient de faire savoir que, si les gens sont dans la rue pour défendre ce qui reste de leur système de retraite, c’est parce qu’ils sont très crétins et qu’ils manquent de l’intelligence qui leur permettrait de comprendre que cette loi pondue par son Grand Timonier est proprement sublime, géniale, grandiose et magnifique. Or, la nomenklatura, dont la plupart des journalistes, qui chante les mérites du chef de façon éhontée, c’est aussi un marqueur de dictature.  

    Michel Onfray


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  • LE PAYS DE LA FESSE TRISTE .

    (Cédric de Valfrancisque)

     

     

    Je vous ai souvent parlé des missives écrites par un lointain aïeul, Jean-Aymard de Séconlat, petit hobereau cévenol qui a passé sa vie à parcourir le vaste monde. C’était un aventurier, une sorte de Jean Raspail sans le style littéraire, ou de Sylvain Tesson en moins nombriliste. N’ayant pas les connaissances encyclopédiques de mon aïeul, je ne saurais vous dire où se situait le pays, dont il ne donne pas le nom, mais dont il a décrit, avec moult détails, les us et coutumes ? La consonance des noms cités – en « i » – me laisse à penser que c’était sans doute un pays transalpin ; peut-être une province autonome de l’Italie d’autrefois ? Comme il a disparu, contentons-nous des écrits de mon aïeul. Ce dernier nous explique que le pays – La contrée ? Le royaume ? La principauté ? – était gouverné par une sorte de « Duce », caricature en beaucoup moins virile du démocrate italien Benito Mussolini. Il s’appelait Narcissio Malfini. Il avait épousé une riche gourgandine qui avait largement l’âge d’être sa mère, Brigitta Décati. On racontait qu’elle l’avait déniaisé quand il avait 15 ou 16 ans. Etait-ce ragot ou malveillance ? Il est difficile de le dire car on racontait aussi que Malfini portait la Jacquette flottante. D’autres médisants disaient qu’en réalité Brigitta se prénommait Jeanbricheli et qu’elle était un homme. Les gens du bas peuple, les gueux, sont parfois méchants ! 

    Jean-Aymard de Séconlat nous narre que le pays était composé d’une population disparate. Comme dans notre ancien Empire africain, une multitude d’ethnies se battaient entre elles, pour le plus grand bonheur du féal Narcissio Malfini qui ne régnait que grâce à ces querelles tribales. Ces ethnies étaient nombreuses, mais les plus indisciplinées, les plus agressives, étaient les Zinsoumi, les Malblanchi, les Inverti et les Malnourri, frêles et souffreteux, qui ne mangeaient que du boulgour ou du quinoa et faisaient la guerre aux amateurs de viande et de bonne chair. Ceux-là étaient tristes à mourir, un peu comme les « parfaits » au temps de l’hérésie cathare dans nos provinces du Sud.

     

    Narcissio Malfini était un parvenu, mégalomane et vaniteux comme un paon. Il avait succédé à toute une lignée de bons à rien, aigrefins, brigands et autres gibiers de potence. Il n’était donc pas totalement responsable de la décadence, de la dégénérescence puis de l’effacement pur et simple de son paysDisons que, pour complaire à la reine Ursula Von der la Hyène, dont il était fort épris, il en accélérait la chute pour que la contrée cesse d’être une nation et qu’elle devienne une simple province vassale du vaste État de la reine Ursula. Ajoutons que Malfini détestait le peuple ancien de son pays et entendait le remplacer par des Malblanchi. Pour ce faire, il avait fait inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution ; il entendait faire de même avec l’euthanasie, et voulait déclarer la guerre au pays des Popofs – des barbares très belliqueux qui vivaient à l’Est – ce qui aurait étrillé un peu plus son peuple déjà bien affaibli par des années de crises à répétition.

    Dans le pays, plus rien ne fonctionnait normalement : les usines fermaient les unes après les autres, les hôpitaux étaient devenus des mouroirs, les classes moyennes étaient laminées, la classe ouvrière était morte et la paysannerie était à l’agonie. Les banlieues des villes étaient sous la coupe de bandes rivales qui vivaient du trafic de substances hallucinogènes. Les femmes n’osaient plus sortir seules le soir ; les bourgeois se claquemuraient chez eux ; le pays vivait dans la peur…     

    Figurez-vous qu’en l’an de disgrâce (illisible), Narcissio Malfini réalisa que la démographie du pays chutait inexorablement. Tartuffe comme à son habitude, il fit semblant de s’en émouvoir et attribua cela à une montée de l’infertilité. En réalité, voir disparaitre les ethnies anciennes les plus enracinées était une bénédiction car, favorable au « grand remplacement » voulu par la reine Ursula Von der la Hyène, il rêvait d’un repeuplement par des allogènes venus de la lointaine Afrique.

    Jean-Aymard de Séconlat, en ethnologue, a tenté de comprendre le pourquoi de cette baisse drastique de la natalité. Je vous livre donc son analyse qui me semble parfaitement cohérente. On apprit, par diverses gazettes inféodées au régime, que les jeunes ne faisaient plus l’amour. Il faut savoir qu’à cette époque, au nom de la liberté d’expression, le pouvoir avait fait interdire les chaînes de télévision, les radios et les journaux qui osaient critiquer Narcissio Malfini ou son gouvernement.

    La presse était donc aussi libre que celle de l’ex-URSS, de la Chine sous Mao-Zédong, ou de la Corée du Nord. Pardonnez-moi de ne pas citer toutes les démocraties du même tonneau (1) comme, par exemple, Cuba de Fidel Castro ou le Cambodge de Pol Pot. Des pays où il fait bon vivre !

    Donc, pour parler crûment, les jeunes ne baisaient plus, ne forniquaient plus, ne copulaient plus, or on juge la vitalité d’un pays, son devenir, à sa jeunesse. Au pays de Malfini, elle était pour le moins…surprenante. Après le règne désastreux de l’« enfant-roi », le pays dégénérescent découvrait celui, encore pire, de l’« enfant-tyran ». Les jeunes, enfants trop gâtés du système, étaient une caste à part. Ils ne riaient pas aux plaisanteries des anciens : ils les trouvaient sexistes ou racistes. D’ailleurs, ils ne riaient pas, ils niaisaient. Ils se prenaient très au sérieux et étaient, en effet, sérieux comme des papes. Ils se disaient tous ou presque de gauche (ou écolos, ce qui revient au même), mais leur seule ambition était de « gagner de la thune » (2) sans trop se fatiguer, dans le showbiz, le cinéma ou sur Internet. Le spectacle de cette triste jeunesse – dégénérée et vulgaire – était assez affligeant : Les adolescentes se déplaçaient en bande en ricanant devant l’écran de leur Smartphone, maquillées dès l’âge de 13 ans comme des catins ou des voitures volées, le cul moulé dans des pantalons achetés pré-troués, qui valorisaient leur cellulite. Les garçons, en survêtement « Nike » (ta mère !), tempes rasées très haut, parfois trois poils de barbe, tatouages de joueur de foot et casquette (ou bonnet) de rappeur, offraient un spectacle assez pitoyable ! Mais ils avaient la certitude d’être à la fois beaux et intelligents. C’est la marque de fabrique des crétins, mais en l’occurrence c’était assez logique : Le système éducatif du pays était basé sur la « discrimination positive » et « l’égalité des chances ». En fait le jeu consistait à donner à tout le monde un diplôme appelé « BAC » (Bien Armé pour le Chômage) pour ne pas faire de jaloux. Ce diplôme ne débouchait sur aucun métier mais c’était sans importance : Narcissio Malfini prenait l’argent des classes moyennes qu’il distribuait « quoi qu’il en coûte » aux pauvres, aux Malblanchi et aux très riches qui étaient ses amis.

    Les drag-queens envahissent les bibliothèques et visent les enfants

    Les jeunes mâles ou supposés tels, tristes comme des bonnets de nuits, avaient remplacé la classique partie de jambes en l’air par des vidéos pornographiques qu’ils visionnaient sur Internet. Ils se paluchaient devant leur Smartphone et la « veuve poignée » supplantait la donzelle. Il est vrai qu’en matière de sexualité, comme pour tout le reste, le pays marchait sur la tête. En classe primaire, on n’apprenait plus aux enfants les fondamentaux – lire, écrire, compter – mais la culture LGBT+++ imposée par la tribu des Inverti. Chez eux, les hommes se sodomisaient entre eux ; les femmes étaient adeptes du « gazon maudit » et leur chant guerrier était le « gode save the gouine ». Les hommes voulaient devenir des femmes, lesquelles voulaient devenir des hommes, sans compter un reliquat qui, tel l’escargot, étaient hermaphrodites ou ne savaient pas ce qu’ils étaient. Le miracle, sachant que les hommes et les femmes ne copulaient pas entre eux, c’est qu’ils (ou elles ?) étaient de plus en plus nombreux. Dans le pays, les gens du même sexe pouvaient se marier, mais beaucoup refusaient d’être « genrés », ce qui compliquait grandement les choses.

    En fait, le pays payait au prix fort une révolution sexuelle survenue un demi-siècle plus tôt. A cette époque, les intellectuels, les élites, les féministes, etc…avaient décidé qu’en matière de sexe, tout devait être libéré et que le jeu de la bête à deux dos devait s’affranchir des contraintes d’antan : Adieu le couple « classique » – un homme et une femme – vive les accouplements et la fornication hors normes. Sur les plateaux télé, on vit un certain Konbandi prôner la pédophilie, un ex ministre de la Trou-du-culture, raconta dans un livre salace ses nombreux voyages en Thaïlande et son goût pour les éphèbes, fussent-ils mineurs. Il était de bon ton, dans ces milieux dépravés, de ne rien s’interdire.  Au nom de la liberté sexuelle, tout était permis, toléré, voire encouragé.

    Mais à force de copuler « à c……. rabattues », n’importe où et avec n’importe qui, de prôner et d’encourager l’infidélité, le « vagabondage sexuel », l’échangisme, les partouzes, la bisexualité, puis l’homosexualité (pourquoi pas la zoophilie, au stade où nous en étions ?), le Ciel a su rappeler au pays que, comme pour Sodome et Gomorrhe, la dépravation des mœurs ne pouvait pas être érigée en modèle ou en choix de société. Un mal beaucoup plus insidieux que ceux qu’on pouvait attraper dans les lupanars mal tenus fit son apparition : le SIDA.

    À l’origine, il arrivait d’Afrique et frappait les singes bleus du Zaïre. Puis la pandémie fit des ravages au sein de la communauté homosexuelle des grandes métropoles. Pour Narcissio Malfini, il était impensable d’oser dire que le SIDA arrivait d’Afrique (c’était une forme indéniable de racisme !) et/ou que la communauté Inverti était son principal vecteur (l’homophobie étant un grave délit, comme le racisme). On préféra donc nier des évidences. Pourtant un humoriste du nom de Coluchi s’autorisait un humour douteux sur le sujet en affirmant que SIDA voulait dire « Sauvagement Introduit Dans l’Anus ». On laissa donc la maladie se répandre jusqu’à ce qu’elle décime aussi les hétérosexuels. Ouf, on respirait : le mal était égalitaire ; il ne tenait compte ni de la couleur de peau, ni des mœurs des gens. Plus personne n’était à l’abri. Il convenait dorénavant de « sortir couvert » ce qui fit, entre autres, la fortune des marchands de préservatifs.

     N’allez pas croire que le SIDA à peine endigué, les vicelards – mâles ou femelles – allaient revenir à des amours plus classiques. Une lame de fond, un tsunami arrivé du pays des cow-boys, vint tout bousculer : le mouvement s’appelait « mitou » ce qui veut dire « balance ton porc ». Tout était parti des milieux du cinéma et du showbiz où, depuis toujours, on « couche » pour obtenir un rôle (4). Au temps de la révolution sexuelle, tout le monde trouvait ça parfaitement normal et, brusquement tout changeait. 30 ans parfois après les faits, des pétasses sur le retour se mettaient à dénoncer des mâles libidineux. Le mouvement « Mitou » les rendaient dingues ! Sus au macho !

    Mon aïeul Jean-Aymard de Séconlat, normalement porté sur le beau sexe, écrivait ceci :

    « Moi, Je voudrais bien qu’on explique à des garces maquillées comme des voitures volées, siliconées et décolletées jusqu’au nombril, habillées de jupes – fendues et transparentes – d’une impudeur à faire rougir même une « fille de joie », que les mâles tout simplement normaux ont envie de leur sauter dessus. Nous ne sommes pas énuques et seuls les lopes émasculés n’ont pas de désirs sexuels… ».

    Cette parole – hautement philosophique et pleine de bon sens – pourrait se résumer par une citation de Georges Brassens qui chantait « La bandaison papa, ça n’se commande pas ! ».     

    Mais rien n’y faisait ! Une actrice sur le retour, Judith Godiche, écumait les plateaux télé pour expliquer, trois décennies après les faits, qu’à 14 ans, elle couchait avec son producteur qui en avait 38 ou 40. Et ce, semble-t-il, avec la complicité, voire la bénédiction, de ses géniteurs.

    Personne, dans le pays, n’osait faire remarquer que Brigitta Décati avait fait en gros la même chose avec Narcissio Malfini  (dont elle fut la prof de théâtre avant de devenir sa maîtresse).

    Et, selon Jean-Aymard de Séconlat, c’est ainsi que la contrée devint le pays de la fesse triste. Plus tristounette encore que la Hollande, le Danemark et la Suède où la sexualité aseptisée et libérée est devenue aussi joyeuse…qu’un enterrement de première classe. 

    A son retour en France, Jean-Aymard de Séconlat sombra dans le stupre et la fornication ; il culbuta moult ribaudes au point de faire honte à sa famille et sa parentèle.

    Mais, pour ma part, il me plaît bien cet aïeul qui prisait les galipettes lubriques et qui aimait autant la bonne chair que la belle chair. C’était un type normal, or il y en a de moins en moins !

    Cédric de Valfrancisque

    13 mars 2024 

    1) Vous savez sans doute qu’il suffit d’accoler le mot « populaire » à « démocratie » pour qu’un pays devienne garant des libertés individuelles, comme, par exemple, Cuba ou le Cambodge.

    2) Cette expression veut dire « gagner de l’argent »…si possible sans travailler.      

    3) Ne pratiquant pas leur dialecte, je n’en connais pas la traduction.

    4) Chez les Yankees on vit même une ancienne actrice de…porno poursuivre son producteur qui lui avait demandé de « coucher ».


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  • UN ANTIRACISME PRÉTEXTE AU MUTISME .

    (Patrick Becquerelle)

    Notre ministre de la culture a, dans les médias,  réagi aux attaques racistes perpétrées à l’encontre de Aya  Nakamura , chanteuse pressentie pour la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques du 26 juillet .

    Le président de la république l’aurait dit-on contactée dans l’éventualité de l’interprétation d’une chanson d’Edith Piaf. Même si ce choix ne se concrétise pas il aura au moins eu le triste mérite de semer une fois de plus la zizanie dans notre pays.

    Le choix d’une chanson d’Edith Piaf semble un choix judicieux pour l’ouverture de cette cérémonie, du moins il n’a rien de scandaleux.

    NON, madame Rachida DATI, vous n’avez pas le droit de vous retrancher derrière un pseudo racisme pour nous interdire tout avis contraire à la bien-pensance élyséenne.

    Vous madame, qui êtes issue de la diversité, êtes critiquable sur vos positions politiques comme tous responsables politiques, mais apparemment pas sur vos origines bien au contraire, vous êtes un exemple d’intégration.

    Aujourd’hui on veut nous imposer une chanteuse éphémère pour laquelle nous n’avons aucun droit à la critique sous prétexte qu’elle est une femme de couleur issue de l’immigration.

    Voudriez-vous dire que seul « le p’tit blanc » de notre France profonde si possible de sexe masculin pourrez  être critiquable, contestable ?

    NON madame Dati, notre avis va bien au-delà de ça.

    Nous avons des artistes qui ont traversé des décennies de variétés françaises et qui peuvent interpréter honorablement une chanson d’ouverture des jeux olympiques, sans avoir à céder à une propagande antiraciste en vue des élection européennes

    Bien des interprètes sont à la hauteur de ce challenge.

    Mireille Mathieu, Patricia Kaas et si vous n’’êtes pas sexiste Florent Pagny, mais aussi une chanteuse qui pourrait mettre bien du monde d’accord en la personne de Chimène Badi issue de l’immigration et qui a la classe, l’élégance et une belle voix puissante et qui de plus, a récemment repris le répertoire d’Edith PIAF

    Cette liste n’est pas exhaustive mais démontre que nous avons un panel d’interprètes dignes de représenter la chanson française.

    Cet exemple qui pourrait paraître anodin pour certains nous laisse surtout entrevoir un musellement de notre société à chaque nomination, décision.

    Un antiracisme malsain dont certains se servent pour  des manœuvres politiciennes en ces périodes électorales et que par votre fonction de ministre de la culture vous confortez , nous l’espérons, involontairement.

    Les élections européennes de juin méritent un débat d’un autre niveau que celui des coups bas et malsains de responsables politiques d’une majorité aux abois

    OUI madame Dati C’est ce type de  provocations qui exacerbe un  racisme déjà à son paroxysme à cause un flux migratoire non contrôlé et surtout devenu incontrôlable.

    NON madame Dati, nous ne pouvons pas toujours accepter de vous et du gouvernement que vous venez de rallier d’être censurés sous prétexte de racisme !

     

    Patrick BECQUERELLE


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  • BIENVENUE EN MÉLENCHONIE (Xavier Jésu)

    Mes amis, pensez bien que je fais tous les efforts possibles et imaginables pour devenir un vrai « mec » de gauche, mais je n’ai pas encore trouvé les clés de la réussite pour me retrouver dans le camp du bien et m’immuniser du virus de la peste brune que mon médecin, le Docteur Boyard, a cru déceler chez moi.

     

     

    J’ai même décidé de m’infliger l’ultime épreuve de rattrapage en me mettant mes écouteurs intra-auriculaires dans mes esgourdes pour m’isoler du monde des « fachos » et écouter le discours du Duce Mélenchoni lors du lancement de la campagne pour les Européennes de LFI. J’avoue ne pas avoir eu le courage d’aller au-delà de son allocution qu’il a criée pendant une vingtaine de minutes. On se serait cru au discours éructé le 30 janvier 1939 par un bien triste moustachu.

    On le sait maintenant, Méluche voit des fachos partout, sauf dans ses propres rangs, bien sûr. Même Éric Naulleau et Michel Onfray, qui se revendiquent clairement de gauche, sont classés maintenant dans le camp de l’extrême droite, donc pétainistes et donc fascistes parce qu’ils ne suivent pas les délires des idéologues gavés de quinoa et qui considèrent que les drag Queen ont leur place dans les écoles primaires. Michel Onfray avait parfaitement résumé le monde de l’intolérance dont fait partie l’extrême gauche en déclarant :

    « La pensée dominante ne respecte pas ce qui n’est pas elle et traite toute opposition sur le mode du mépris, de la caricature ou de l’invective. La reductio ad Hitlerum fait la loi. On insulte, on caricature, on déforme, on méprise, on censure, on falsifie, on présente comme intox des infos et comme infos des intox… »

    Mais revenons quelques instants à ce qui m’a le plus marqué du discours du Lider Maximo, autocrate incontesté d’une association, La France Insoumise, qui ne comprend que trois membres ( pour éviter, probablement, la concurrence interne ).

    À 1 minute et 44 secondes du début de son discours, notre millionnaire Parisien, nourri presqu’exclusivement par l’argent public, rendait déjà hommage à Robespierre. Rappelons au passage que le brave Maximilien avait, entre septembre 1793 et son arrestation le 27 juillet 1794, été responsable avec le Comité de salut public d’un bain de sang qu’était la Terreur, au cours de laquelle des centaines de milliers de citoyens français furent arrêtés parce qu’ils étaient soupçonnés d’activités contre-révolutionnaires ; 16 594 de ces “suspects” furent guillotinés, tandis que des dizaines de milliers d’autres furent tués dans des massacres ou moururent en prison en attendant leur procès. Rien d’étonnant qu’il ne voit pas, dans les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, la moindre notion de massacre, ce qui a valu d’être visé, comme Alain Soral et le NPA, par une plainte déposée par la JFJ. Serait-ce pour lui « un (nouveau) détail » dans l’histoire d’Israël ? Rien d’étonnant, non plus, qu’il ait pu s’acoquiner avec les communistes qui, eux, ont 100 millions de morts sur leurs épaules.  

    Il fustige ensuite les « puissants et, en particulier, les gouvernements des libéraux […] qui essayent de nous disperser par le racisme et la haine » !

    Ah ?

    Mais, dites-donc, cher ami, quand Danièle Obono disait de Jean Castex que c’était un « homme blanc de droite bien techno & gros cumulard » y contribuait-elle aussi ?

    Et quand l’élu LFI Jean-Philippe Nilor a comparé Mansour Kamardine, élu LR de Mayotte, à un « nègre de maison » y contribuait-il aussi ?

    Quant à la « haine », il n’y a pas mieux que lui pour en parler, tout simplement parce qu’il la manipule avec brio, quotidiennement : il suffit de le voir vomir la sienne sur les journalistes qui ne sont pas pro-extrême-gauche.

    « Le manichéisme de la gauche est toujours de mise : il faut trouver des dominés à défendre et des dominants à haïr, avec la haine comme moteur de la motivation. »

    ( Patrick Aulnas)

    Il continue ensuite sur la liberté d’expression en déplorant (à juste titre) les manipulations judiciaires dans certains pays (Sénégal, Brésil, Équateur) pour empêcher la liberté d’expression et considère que nous sommes, nous aussi, « en voie de république bananière ». Mais oui, vous avez raison, Monsieur le censeur en chef qui refuse de répondre aux invitations de Cnews (tout en glorifiant la valeur du débat) et qui balaye d’un geste de la main l’action antisémite menée contre une étudiante de Sciences Po, jugeant l’information fausse : vous ne rêvez que de censure, matin, midi et soir, espérant, comme votre piteuse collègue Sardine Ruisseau, que Cnews et C8 perdent leurs fréquences. Est-ce cela, votre vision de la « liberté d’expression » ?

    J’ai adoré le moment où il se moquait de ceux qui tentent de nous faire peur, à chaque élection, avec la menace de la Russie (comme ce fut le cas avec la menace des chars de cette même Russie du temps de l’URSS). Mais a-t-il oublié que lui-même, tous ses copains de gauche, d’extrême gauche et les macronistes en font de même en brandissant à chaque élection le péril fasciste, le bruit non pas des chars, mais celui des bottes des nazis, les descentes des milices collabos ? Ne s’est-il pas rendu compte que les milices actuelles sont celles d’extrême gauche, donc de son côté et que le péril fasciste a été remplacé par le péril islamiste qu’il valide en allant défiler aux côté des plus beaux spécimens de barbus excités ?

    En revanche, pas un mot sur le besoin de sécurité et la protection de l’Europe parce qu’il rêve, comme ses amis mondialistes du MEDEF, d’une uniformisation du consommateur, d’une créolisation de la population mondiale. Tout le monde remplacera tout le monde. Mais on commence vraiment à en mesurer les dramatiques conséquences.

    L’ensauvagement progresse chaque jour un peu plus sur notre territoire, repoussant les limites géographiques des lieux de convivialité et d’échanges. Les minorités seront, demain, les maîtres d’un monde presque orwellien où le couteau, la machette, la kalachnikov remplaceront stylos, livres et culture générale. La gauche aura achevé son plan de déconstruction entamé en 1968 sans en maîtriser la « bête », un peu comme le Docteur Jekyll et son pendant nocturne, Mr. Hyde, devenu incontrôlable.

    Bien sûr, on va me dire que, comme tout bon représentant de la fachosphère, j’exagère le trait pour mieux justifier « ma haine » ! Mais de quelle haine parle-t-on ? Ce mot, sorti tout droit du vocabulaire courant du manuel du parfait petit gauchiste, comme les mots « raciste », « xénophobe », « islamophobe », etc., est brandi par les ayatollahs de la pensée unique.

    Finalement, je ne serai jamais un « mec » de gauche. Et Dieu m’en garde !!

    Xavier Jésu


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