• Les Français plébiscitent une politique migratoire ferme.

    Sondages : les Français plébiscitent une politique migratoire ferme.

     Marie d'Armagnac  

    Deux sondages viennent de tomber sur les rapports des Français avec l’immigration mais surtout avec la gestion de celle-ci par les autorités publiques.

    Un sondage de l’Institut CSA pour Cnews explique que 61% des français veulent l’arrêt des subventions publiques pour les ONG pro-migrants. Ce chiffre monte à 73% dans la classe d’âge des 18-24 ans, ce qui est assez surprenant quand on sait que cette tranche sort tout juste des bancs de l’école où on lui a consciencieusement bourré le crâne à grand renforts de manuels scolaires fortement connotés idéologiquement. Sans surprise en revanche, l’idée de couper le robinet de l’argent public est davantage soutenue chez les CSP- (65%) que chez les CSP+ (55%) : il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que les classes les moins aisées ont bien plus à souffrir et endurer des conséquences d’une politique migratoire ultra-laxiste.

    Une immigration grassement subventionnée

    Rappelons, comme nous l’avions déjà expliqué dans les colonnes de BV, qu’en 2021, près de 1350 associations pro-migrants ont été subventionnées par l’État français, à hauteur de 750 millions d’euros : la France, dans sa pusillanimité, refuse de prendre à bras-le-corps le phénomène migratoire et toutes ses conséquences, et délègue ce droit régalien à des associations hautement politisées. Ainsi, par exemple, la CIMADE a reçu en 2022 6 480 000 euros. Equalis, dont la gestion hors de contrôle avait été épinglée bénéficie de 81 millions d’euros attribués par les Directions Départementales de l’Emploi, du Travail et des Solidarités, les Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation et de l’Emploi, les Agences Régionales de Santé, les régions, les départements, les établissements de coopération intercommunale et les communes dans lesquelles sont installés ses établissements. Et ce ne sont que deux exemples.

    Les Français ne s’y trompent pas, qui se voient accablés de taxes, hausses des prix et injonctions obligatoires d’ordre écologique et qui voient, surtout, le pouvoir d’attraction des ces ONG très organisées en matière d’accueil des migrants. Les « gueux » ont bien perçu que tarir les subventions publiques, c’est aussi, en amont, aider à tarir les flux de l’immigration clandestine.

    Un exemple ? Le site de Gisti, le groupement d’information et de soutien des immigrés, montre à quel point l’association est militante et active envers ceux qui, en Afrique, veulent s’installer en France. Pas vraiment une réunion de dames patronnesses ! Et Amnesty International ne proclame-t-elle pas que « même au-delà des frontières de l’Union européenne, l’UE est responsable du respect des droits humains » ? Ces injonctions à la générosité obligatoire et inconditionnelle ne passent plus, qu’elles viennent des associations militantes, du pape François ou d’Ursula von der Leyen.

    Ras-le-bol migratoire

    Un sondage IFOP-Livre Noir montre le consensus, l’inquiétude et le ras-le bol des Français (à qui on refuse la tenue d’un referendum) sur la question migratoire. Les sondés préconisent une politique forte et radicale : 86% d’entre eux sont favorables à l’expulsion des délinquants étrangers, 80% d’entre eux souhaitent limiter la délivrance de visas aux pays qui ne veulent pas reprendre leurs ressortissants sous OQTF, 74% des Français veulent supprimer la libre circulation dans l’espace Schengen des illégaux qui se sont vus refuser une demande de visa dans un des pays membres. 70% ne sont pas favorables à l’augmentation des dépenses publiques pour favoriser l’intégration des immigrés.

    La gauche hurlera à la lepénisation (ou zemmourisation) des esprits, faisant mine de s’affoler devant la résurrection de l’hydre fasciste et des heures les plus sombres. La vérité est que les débarquements massifs à Lampedusa (qui ne faiblissent pas) ont braqué les projecteurs, pendant quelques jours, sur le sujet, comme une allégorie de la crise migratoire que nous traversons et qui n’en est qu’à ses débuts. Réduire l'immigration ? Les mesures figuraient dans deux des programmes électoraux en 2022 mais c’est Emmanuel Macron que les Français ont porté au pouvoir.


  • Commentaires

    1
    Samedi 30 Septembre 2023 à 09:32

    Ils plébiscitent quoi ? exactement? tout se passe devant eux, dans leurs vies quotidiennes ,pas de manifs contre ça ? 283 Milliards d'€uros que Bercy veut emprunter pour 2024 ,en 2023, c'était 173 Milliards !!!! bien sur que l'immigration massive aurait un cout faramineux !!!!! donc l'inflation ne fera que progresser au rythme des emprunts avec en tandem l'augmentations des taxes divers et autres services. A part leurs portables et la "snouf" plus rien compte dans notre jeunesse Française . 

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