• Depuis Giscard, la France est tombée en socialisme !.

    Depuis Giscard, la France est tombée en socialisme !

    C’est le président Giscard D’estaing qui avait déclaré :

    « Au-delà de 40 % de prélèvements obligatoires (en proportion du PIB), nous basculerons dans le socialisme ! »

    Et c’est bien sous son mandat que
    la France est tombée en socialisme !

    La dépense publique : voila la tare qui ruine la France et c’est bien parce que nous spommes un pays socialiste que nous ne parvenons pas à la réduire !

    Le déficit de la France explose à plus de 5,5 % et que propose le Mozart de la finance ? Mettre en place une Taxe Lapin de 5 €  pour punir les patients indélicats qui ne viennent pas à leur consultation et taxer la rente !

    A pleurer ou à mourir de rire, c’est selon !

    D’autant plus quand on entend la France Insoumise et les Communistes dénoncer l’ultralibéralisme qui sévirait en France !

    Voici un article de l’IREF qui dénonce l’omnipotence de l’Etat en France :

    L’Etat potentat

    La machine étatiste veut tout saisir, diriger, surveiller, contraindre. L’argent public contrôle déjà une majorité de la richesse nationale : les dépenses publiques représentent 56% du PIB. Une partie de ces dépenses consiste à payer les agents de la fonction publique ou des investissements publics, mais une autre partie sert à assister des personnes physiques ou subventionner des personnes morales comme les associations, les écoles, les entreprises …

    En échange l’Etat, oublieux que cet argent est en fait celui des contribuables, impose sa façon de penser et de se comporter, il multiplie les obligations et les sujétions comme prix à payer de la manne publique. Il veut ainsi modeler la société selon ses critères idéologiques. C’est un collectivisme pernicieux et beaucoup plus efficace que l’ancien communisme qui nécessitait des comités populaires à chaque coin de rue et des goulags. Il est plus dangereux parce que plus insidieux, sournois.

    Nous sommes conditionnés

    Les Français peuvent se faire payer par l’Etat une partie des réparations de leurs vêtements ou de leurs appareils ménagers, mais ils doivent s’adresser à des entreprises labellisées et… plus chères. Ils peuvent obtenir des aides pour la rénovation de l’habitat, à laquelle on les oblige sauf à ne pouvoir louer leurs logements ou bientôt les vendre, mais ils devront appliquer les normes requises. Ils sont incités par des bonus à acquérir des véhicules électriques qui ne peuvent pas encore parcourir de grandes distances. Dans les messages publicitaires des entreprises privées, l’Etat impose d’insérer, à leurs frais, des slogans en forme de propagande pour faire rentrer dans les têtes la manière dont il faut se nourrir ou se déplacer… Nous sommes conditionnés, infantilisés, abêtis de tant assistance.

    La majeure partie des aides que l’UE accorde aux agriculteurs est liée au respect de l’environnement, de la santé des végétaux, du bien-être des animaux, dans des conditions définies par les technocraties européenne et française. L’agriculture biologique est sur-subventionnée. Les associations ne le sont pas moins, mais il leur est demandé en contrepartie de signer un contrat d’engagement républicain que les dirigeants, salariés, membres et bénévoles seront tenus de respecter, sous leur responsabilité (décret n° 2021-1947 du 31 décembre 2021). Une obligation si excessive qu’elle est rarement appliquée ! Peu à peu, le privé est soumis au secteur public, ou supprimé.

    Les établissements privés en sursis

    Le 2 avril a été publié le rapport parlementaire de deux députés, Paul Vannier (LFI) et Christopher Weissberg (Renaissance) sur l’école privée. Ils s’insurgent contre l’importance des dépenses des établissements privés pris en charge par l’Etat et les collectivités locales à raison de, respectivement, 8,2 et 1,8 Md€. Ils formulent 55 propositions pour contrôler beaucoup plus souvent leur gestion financière, leur pédagogie ou la formation des enseignants, pour assurer la mixité sociale sous peine de sanction financière… Comme la Cour des comptes le demandait déjà dans un rapport de juin 2023, ils veulent soumettre « l’enseignement privé sous contrat aux objectifs poursuivis par l’État ».

    L’enseignement privé sous contrat regroupait à la rentrée 2022 plus de 2 millions d’élèves, soit 17,6 % des effectifs scolarisés, dans un peu plus de 7 500 établissements. Selon le ministère de l’Education nationale, en 2019, la dépense moyenne en France par élève du premier et second degrés était de 8 400 euros. Les élèves du privé ne coûtent que 5 500€ par an à l’Etat. L’école privée lui fait donc économiser 6 Md€ par , et il en a bien besoin. L’acharnement à l’encontre du « privé » n’est donc qu’idéologique.

    C’est pire avec les universités catholiques. Leurs étudiants coûtent 40% moins cher que ceux des universités publiques, et 95% de moins à l’Etat, mais elles n’ont pas le droit de délivrer leurs diplômes. L’université publique aimerait qu’elles disparaissent et milite pour que leurs rares crédits publics (moins de 10% de leurs budgets) soient réduits sinon supprimés.

    De même le ministère de la Santé, dirigé par l’ancien président de l’hospitalisation publique, cherche à fermer les cliniques en leur refusant une augmentation des  tarifs qu’il accorde cette année pour près de 5% aux hôpitaux publics.

    L’Etat jaloux

    L’Etat est jaloux du privé qui fonctionne mieux que lui. Jaloux de l’école privée devant laquelle les parents font la queue, jaloux des cliniques qui parviennent à mieux rémunérer leur personnel et faire du profit malgré des tarifs inférieurs à ceux du public.

    Pourtant, il n’y a aucune raison pour que l’argent public n’aille qu’« à l’école publique » comme le réclament divers syndicats et associations. L’argent public est fait pour tous. L’Etat n’est pas justifié à dicter les conditions d’accès ou d’exclusion des écoles privées. Il ne veut le faire d’ailleurs sans doute que pour affaiblir les succès des écoles privées.

    L’Etat ferait mieux d’assurer une gestion plus efficace et plus économe de ses écoles et de ses hôpitaux avant d’aller critiquer les établissements privés. Il n’a pas à intervenir là où le secteur privé répond aux besoins d’éduction ou de santé. Et sous réserve du respect par tous de la loi, il n’a pas à s’immiscer dans la gestion de ces établissements. La justice serait qu’à égalité de prestation, les services privés ou publics bénéficient des mêmes crédits d’Etat par élève ou par patient. Un bon scolaire attribué aux parents ou éducateurs, qu’ils reverseraient à l’établissement de leur choix, public ou privé, permettrait tout à la fois l’égalité et la liberté. Mais beaucoup ne revendiquent l’égalité que lorsqu’elle leur profite.

    Jean-Philippe Delsol pour l’IREF.


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :