• Qui est George Soros ? -

    Qui est George Soros ? -Par : Pieds Noirs 9A..

    Dossier d'un petit aperçu ,de groupement de fiche d'Archive et de recherche de presse.

    Autant le personnage est critiquable avec un agenda (qui n'en a pas à ce niveau?), autant le présenter comme le diable incarné, responsable de tous les maux des nations, m'amène à douter des performances intellectuelles de ses critiques les plus acerbes.
    On comprend bien l'ardent désir de cet homme de lutter contre les deux totalitarismes qui l'ont meurtri, extrême -droite / extrême-gauche. On retrouve la même approche dans l'attitude Macron. Mais voilà, la nature humaine est ainsi faite qu'elle a besoin parfois d'exprimer sa colère. Le cerveau reptilien se venge, quand il est trop brimé. C'est la vie. D'ailleurs, au sein du mouvement Macron, on pressent déjà de bien sordides querelles. Le monde est-ce qu'il est, argent ou pas.

    Ce monsieur a toujours été une calamité.. Soros a été un spéculateur acharné qui a utilisé les travers du libéralisme pour faire fortune, ruinant des sociétés et affaiblissant des pays. Il était considéré dans les années 1990 comme un vrai prédateur cupide et sans loi. Il s'est transformé en lobbyiste caché qui pousse les communautaristes à fracturer les sociétés. 

    Le financier, lui-même d’origine hongroise, est l’une des bêtes noires de Viktor Orban et de plusieurs dirigeants d'Europe centrale et des Balkans. Lesquels lui reprochent de s'ingérer dans les affaires de leurs pays via les organisations qu'il finance.

    Manifestation anti-Soros à Skopje Macédoine 20 mars 2017
    Manifestation anti-Soros à Skopje (Macédoine) le 20 mars 2017  © AFP - ROBERT ATANASOVSKI
     
    Quand Orban étudiait grâce à Soros
    Ces dernières années, Viktor Orban a multiplié les attaques contre le milliardaire de 86 ans. Chose étonnante: le chef du gouvernement hongrois a étudié à Oxford dans les années 80 grâce à une bourse allouée… par George Soros.

    En 2015, ferme partisan d’une politique intransigeante vis-à-vis des migrants, il n’a pas hésité à accuser le financier d’avoir «trahi» l’Europe en soutenant les migrants. Lesquels arrivaient alors par centaines de milliers sur le Vieux continent. George Soros a affirmé leur avoir versé 500 millions de dollars. Les plans de «brasseurs d’argent bien organisés, (de) ceux qui pensent au-delà des Etats nations, (de) dirigeants qui n’ont jamais été élus» pourraient devenir réalité, avait alors affirmé le Premier ministre lors d’un discours à Budapest.

    Les attaques émanent aussi sur internet de sites russes favorables au Kremlin qui n’apprécient pas les déclarations du milliardaire sur la Russie et son président. Pour Sputnik, il est un «architecte du chaos». Là où il «apparaît, il faut s’attendre à des troubles sanglants».

    Le Premier ministre Viktor Orban au Parlement à Budapest 4 avril 2017
    Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, au Parlement à Budapest le 4 avril 2017.  © REUTERS - Laszlo Balogh

    Ces accusations conspirationnistes, que l'on trouve également souvent sur des sites d’extrême droite, visent un homme qui veut avant tout promouvoir une «société ouverte», titre en anglais de sa fondation. Il a financièrement aidé Hillary Clinton face à Donald Trump, chantre d’un protectionnisme agressif. En janvier 2017, au Forum de Davos, il n’a pas hésité à traiter ce dernier d’«apprenti dictateur». Précisons que l’arrivée du promoteur immobilier à la Maison Blanche lui a coûté un milliard de dollars

    Spéculateur… humaniste
    Assurément, le personnage est hors du commun. Il est né György Schwartz en 1930 dans une famille juive à Budapest (Hongrie). Il réussira à échapper aux nazis en changeant onze fois de cachette! En 1947, il rejoint la Grande-Bretagne avant d’émigrer en 1956 aux Etats-Unis où il prend la nationalité américaine. En 1969, il créé le fonds spéculatif Soros Fund Management LLC, qui investit dans le monde entier. «Il gagne 3365% pendant les mauvaises années financières allant de 1970 à 1980», observe le journal suisse Le Temps.

    En 1992, il se fait connaître du grand public en faisant «sauter la Banque d’Angleterre» (Le Monde). Profitant des désordres monétaires en Europe, il achète et revend pour 7 milliards de livres sterling. Ce qui contraint l’office monétaire d’Albion à dévaluer de 15% et à quitter le Système monétaire européen… Grâce à cette spéculation, George Soros encaisse plus d’un milliard de dollars!

    Outre ses opérations sur les monnaies, il investit aussi bien dans les matières premières que dans les terres agricoles. Tout en se faisant donneur de leçon. Par exemple, quand il déclare, en 2014, que «l’Espagne a fait bien davantage que la France en matière de réformes structurelles». Il se définit lui-même comme «financier et spéculateur, philosophe et philantrope». Un «spéculateur» qui n’hésite pas à se dire «choqué par l’argent» qu’il gagne. Et «financier» humaniste prêt à aider Human Rights Watch! Paradoxe, quand tu nous tiens…

    George Soros à New York 20 septembre 2016
    George Soros à New York le 20 septembre 2016 © AFP - GETTY IMAGES NORTH AMERICA - BRYAN BEDDER

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