• Le mal d'un Français d'Algérie ...


    Posté par Barribal Français d'Algérie par Courriel à Pieds Noirs 9A...

    La guerre d’Algérie n’est pas finie.

    Les gouvernements français depuis CDG se sont comportés tels des valets envers l’Algérie. Au lieu de tourner définitivement la page en envoyant les Algériens se faire foutre avec leur indépendance, la France ne fait que baisser la culotte devant des Algériens haineux et assoiffés de vengeance envers nous. Le patronat français a fait venir par milliers les Algériens comme main-d’oeuvre à bas coût, au lieu d’employer les expatriés d’Algérie. Le ver était dans le fruit, et le regroupement familial n’a fait qu’amplifier l’invasion musulmane de notre pays.
    Moi-même, né à Alger en février 1962, quartier populaire de Bab el Oued, j’ai subi le traumatisme de cette période dramatique en voyant ce dont mes parents ont souffert. J’ai été traité de « bougnoul », de « sale arabe » par de « bons Français », souvent ouvriers…On m’a dit » retourne dans ton pays », » tu manges le pain des Français », et ce n’était pas un sketch de Bedos ou de Coluche, c’était du vécu ! Alors, je me suis battu physiquement, avec mon frangin né à Nice, pour faire comprendre à ces abrutis qui nous étions. Nous avons distribué des pains, nous en avons pris, mais nous avons toujours lavé l’affront. Peu à peu, ces lâches, car toujours à 2 ou 3 contre 1, ont compris ce qu’ils risquaient à nous défier. Nous les méprisions, ils ont fini par nous fuir. Nous étions devenus des terreurs à nos dépens, par simple sens de l’honneur, alors que nous étions des garçons gentils et bien élevés. Aujourd’hui, je n’ai rien perdu de cette détermination.
    Certains de mes instituteurs et profs m’ont demandé de perdre mon accent « chantant », alors que j’étais le meilleur en français. J’ai toujours résisté à cette injonction, prenant un malin plaisir à les défier. Certains de mes profs politisés à gauche m’ont fait payer le fait d’être un descendant de « colons » en me sous-notant pour ne pas que le « Pied noir » soit le meilleur dans trop de matières. De plus, j’ai un nom italien; ce qui ajoutait au cliché négatif de mon lieu de naissance. Je peux dire que j’ai découvert le racisme et la xénophobie au contact des gauchos qui me détestaient, mais s’autoproclamaient antiracistes car pro-arabes.
    Je pourrais continuer longtemps sur la guerre d’Algérie et ses conséquences. Chers compatriotes métropolitains, une partie de vos ancêtres a préféré le déshonneur en maltraitant les Français d’Algérie de toutes confessions. Cet abandon de tout honneur n’est que l’épitomé du déclin. La France paiera l’addition.


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