• L’AFFAIRE MATZNEFF ET LES « ÉLITES » POURRIES

    L’AFFAIRE MATZNEFF ET LES « ÉLITES » POURRIES

    L’éditrice Vanessa Springora vient de publier un livre qui fait grand bruit, évoquant ses relations sexuelles « sous emprise » avec Gabriel Matzneff.

    Affaire Gabriel Matzneff: Vanessa Springora pointe du doigt l'« hypocrisie » d'une époque

    Si l’auteur n’était pas une figure du Landerneau germanopratin, il est probable que la « traditionnelle » défense de Matzneff aurait continué tranquillement.
    Las, victime et prédateur étant plus ou moins « du même niveau », les médias durent bien se saisir du « dossier ».Mais, enfin, ce n’est tout de même pas comme si l’on découvrait que Gabriel Matzneff était un pervers. Il a lui-même décrit abondamment ses turpitudes dans ses propres livres.

    Qu’il soit un écrivain talentueux est hors de doute ; que cela lui donne tous les droits est un peu plus contestable !
    Mais tout dans cette affaire est malsain.
    Les mêmes médias bien-pensants qui chassent actuellement le Matzneff en meute le défendaient bec et ongles naguère – il est vrai qu’il n’est plus aujourd’hui qu’un vieillard inoffensif et que cela ne coûte plus rien à un journal de l’attaquer !
    La réalité, c’est que toute la société issue de mai 68 est complice et coresponsable de ces abominations.
    Et il est totalement délirant de prétendre lutter contre les prédateurs sexuels sans revenir sérieusement sur les « acquis » de cette révolution.
    Tout le monde sait, depuis la nuit des temps, que la civilisation sert, notamment, à « domestiquer » la libido. Au contraire, la prétendue « civilisation » contemporaine est littéralement fondée sur le « Jouir sans entraves » des amis de Cohn-Bendit.
    Comment voulez-vous lutter sérieusement contre les viols, y compris les viols de mineurs, quand la pornographie est en accès libre ?
    Je ne croirais donc aux grands discours de Mme Schiappa, je ne croirais aux trémolos des journalistes politiquement corrects, que quand ils défendront et promouvront les valeurs familiales et cesseront de démolir, chaque année un peu plus, la cellule de base de la société.
    Au lieu de quoi, le gouvernement s’apprête à faire voter une loi prétendument bioéthique (mais ni bio, ni éthique !) qui transforme l’enfant en objet de consommation et la procréation en contrat commercial.
    Pire encore, selon toute vraisemblance, s’il y a des suites législatives à « l’affaire Matzneff », elles iront encore dans le sens de la « transparence totalitaire » – c’est-à-dire qu’une nouvelle fois, les honnêtes gens paieront pour les ordures.
    Cette affaire éclabousse toutes les « élites », naguère si complaisantes avec ces turpitudes (je devrais plutôt parler de cloaque que d’élites).
    C’est un signe peu ragoûtant de la décomposition du régime. Comme je comprends les gilets jaunes d’en être écœurés !


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