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    Climat : “Vous êtes systématiquement obligés d’écouter un seul et même discours !”

    “Vous êtes systématiquement obligés d’écouter un seul discours !”

    Svensmark : des forces extérieures à notre planète contrôlent notre climat AURÉLIEN Barrau est un astrophysicien français âgé de 45 ans, spécialisé selon Wikipédia dans la physique des astroparticules, des trous noirs et en cosmologie. On ne s’étendra pas ici sur son curriculum universitaire, son parcours et moins encore sur ses publications. Cela remplit 37 pages. Auxquelles on en ajoutera 7 de diplômes et cursus académique dont un doctorat en astrophysique des énergies et un doctorat de philosophe de la Sorbonne. Sept distinctions internationales. Cinq pages énumérant ses activités de recherche, publications internationales, enseignement, activités de communication et de vulgarisation. 127 publications dans des revues internationales. Douze livres. 87 conférences. Invité dans 34 séminaires. 11 articles de vulgarisation. 142 communications, conférences, radio et télévision dont des dizaines d’interventions sur France Culture et France Inter. Etant entendu bien sûr que la notoriété appelle la notoriété. Le 23 juillet Aurélien Barrau prenait une fois de plus possession de France Culture. Juste par hasard, ce jour-là où Mlle Thunberg volait la vedette aux députés et venait faire son numéro de surdouée du climat. Ne lui manquait que la boule rouge au nez. A la grande colère de M. Barrau, 70 représentants du peuple refusèrent de cautionner cette pantomime. « La science est du côté de Greta Thunberg, s’écriait-il. L’attitude des députés est scandaleuse ». Voici pourquoi nous avons tenu, ici, à insister sur le bagage intellectuel tonitruant de cet universitaire censé représenter dans toute sa splendeur l’intelligence de notre espèce. La LA PREMIÈRE discipline à laquelle Au- rélien Barrau s’est attaché en priorité, la physique des astroparticules, mérite une attention particulière parce qu’elle alimente depuis des années la principale contestation suscitée par les climatosceptiques. Derrière la physique des astro-particules que notre as- trophysicien ne manque jamais de mettre en avant pour imposer son autorité en matière de Climatologie, se trouve l’immense champ de recherche du rayonnement cosmique. S’il peut les mépriser ou les traiter de « junk science » — pseudo science —, il ne saurait ignorer les travaux menés depuis près de 25 ans par le physicien danois et bête noire des “climatistes” et du Giec, Henrik Svensmark et son équipe rassemblée autour de l’un des cli- matologues les plus respectés du Danemark, Eigil-Friis Christensen, disparu en 2018. Ce dernier avait écrit avec un autre météorolo- giste danois, Knut Lassen, deux ouvrages fai- sant preuve d’un grand scepticisme envers le réchauffement anthropogénique et le rôle pri- mordial du CO2 dans l’effet de serre. Ce qui déclencha un vigoureux tir de barrage contre eux et il fut rapidement décrété qu’ils étaient revenus sur leurs positions. Ce qui est d’autant plus faux que jusqu’à son décès en septembre 2018 Christiansen continua à collaborer étroitement avec Svensmark. En 2009 le journal New Scientist — maga- zine international scientifique à grand tirage mais pas à comité de lecture —, propriété de RELX Group (Ex Reed Elsevier), second édi- teur mondial —, publiait une attaque vipérine contre le climato-scepticisme. L’auteur de cette diatribe, un journaliste indépendant britannique, Michaël Marshall, n’a aucune formation scientifique ou traitant de questions environnementales. Diplômé de philosophie et de psychologie expérimentale, il avait obtenu un diplôme de science de science en effet n’est nullement du côté de cette personne dont on sait parfaitement par qui et comment elle est manipulée. Et quel rôle elle joue dans la catéchisation des écoliers du monde incapables évidemment de décrypter ce qui se trame derrière les mots d’ordre incohérents qu’on leur fait griffonner sur leurs pancartes. Là-dessus sont venus se greffer les tweets intempestifs de la pauvre fille qu’adule Barrau. S’affichant avec un T-shirt aux graffs antifa ne se met-elle pas à faire la promotion d’un groupe écolo-catastrophiste qui fait partie de la mouvance Extinction-Rebellion (XR) qui se revendique d’une résistance non violente façon Black-Bloc ? Mauvaises fréquentations, Monsieur Barrau. Vous êtes en train de démontrer qu’il ne sert à rien de sortir avec des brouettes de diplômes lorsqu’on n’a pas pour deux sous de lucidité. Le 26 juillet ne s’exclamait-il pas en fureur au micro de France Culture : « Je crois réellement que ceux qui nous dirigent n’ont absolument pas compris l’ampleur du problème. Ils sont totalement à côté de la plaque. Ils pensent que de petits ajustements, de petits gestes, de pe- tites choses pourront venir à bout du problème alors que nous sommes face à une crise exis- tentielle majeure. Les quelques députés fron- deurs devraient comprendre que la science, le sérieux, la raison sont précisément du côté de Greta. Je trouve leur attitude scandaleuse et même indigne. On sait depuis 40 ans que nous sommes dans une situation critique… 15 000 scientifiques ont alerté sur la gravité de situation. Rien n’a été fait. Les experts in- ternationaux alertent, rien n’est fait, et là, ils s’indignent du fait qu’une jeune femme vienne la communication avant d’intégrer le New Scientist, Forbes et le Service Earth de la BBC. Encore un journaliste qui se découvre une vocation d’écolo sur le tard mais pour autant donne à tous des leçons sur la façon « de sauver la planète ». Le titre de son pensum est d’ailleurs édifiant sachant qu’il juge des personnes qui en savent cent fois plus que lui sur le sujet traité : « Scandale des négationnistes: inverser la tendance face aux climato-sceptiques ». Dans cet article, il cible notamment Christiansen, Lord Christopher Monckton, journaliste appartenant à une des familles les plus prestigieuses d’Angleterre et membre de la Chambre des Lords. Sa plus jeune sœur est mariée avec l’ancien rédacteur en chef juif du journal conservateur Sunday Telegraph, Dominic Lawson. C’est précisément le père de ce dernier, Nigel Lawson (dont l’arrièregrand-père originaire de Lituanie s’appelait Leibson), ancien ministre du Trésor de Margaret Thatcher, puis son secrétaire d’Etat à l’Energie, enfin pendant plus de six années son ministre des Finances, qui est attaqué pour sa contestation du réchauffement climatique. Agée de 86 ans, cette figure marquante du Brexit réside depuis une dizaine d’années près de Vic Fezensac dans le Gers. Ce qui rend vert de rage ses adversaires europhiles. Enfin, dernière bête noire du New Scientist, Henrik Svensmark, évidemment. On n’en sera pas surpris, le scientifique danois ayant conçu une série de programmes, « The CLOUD Mystery » — CLOUD, pour Cosmiques Laissant des Gouttelettes Extérieures —. Cette suite de reportages réalisés pour la télévision par Calder, passera intégralement sur Arte en plusieurs épisodes. Elle retracera la passionnante expérience effectuée par les scientifiques du CERN à partir des travaux de Svensmark. Tous les quatre sont traités de quasi-imposprécisément relayer ce message ?! Soyons bien clairs, la Science est du côté de Greta ». Est-il nécessaire d’avoir son curriculum vitae à rallonge pour dire autant d’âneries en si peu de mots ? “POURQUOI UNE TELLE HAINE CONTRE LES CLIMATO-SCEPTIQUES” ? Sur le site de France Culture ils ont rajouté un commentaire qui ne l’aide pas beaucoup. « Les canicules à répétition, la multiplication des phénomènes naturels extrêmes, l’épuisement de la biodiversité questionnent notre mode de vie, notre niveau de prise de conscience et notre capacité à changer, au prix peut-être d’une complète remise en question des fondements de notre société ». Quelles canicules à répétition ? Cela s’appelle l’été, les îlots de chaleur urbaine et les balises météo sur aérodromes. Les phénomènes extrêmes sont en effet naturels. En quoi la biodiversité influet-elle sur le climat ? Quant à la remise en question de notre société, c’est l’ONU qui la décide depuis 40 ans. Au Sommet de la Terre de Rio avec le rapport Gruntland et l’unification mondiale autour du Développement Durable et de son Agenda 21. Puis avec les COP. Le dioxyde de carbone devenu poison universel dont il faut « d’urgence » se débarrasser. Sous couvert de réfugiés, le métissage forcé soutenu par les écolos-catastrophistes souhaitant la castration des hommes Blancs et leur remplacement par des Erythréens et des Soudanais qui viendraient chez nous régler leurs conflits millénaires. Continuant à se reproduire dans les proportions qui sont les véritables causes de ce qu’ils appellent le changement climatique. Le mathématicien Benoît Rittaud, climateurs et leurs ouvrages de tissus de mensonge. Il est à remarquer que Svensmark écrira un autre ouvrage sur le même sujet avec un écrivain scientifique britannique très connu, Nigel Calder, auteur de plusieurs dizaines de livres et de documentaires pour la BBC et Channel 4 : Chilling Stars : une vision cos- mique du changement climatique — insistant sur l’importance du soleil et du rayonnement cosmique. Calder, évidemment, devint à son tour la cible d’une véritable campagne de dif- famation. Malgré ces campagnes de dénigrement se succédant contre Svensmark et tous ceux qui osaient se commettre avec lui. UN CHANGEMENT CLIMATIQUE STRICTEMENT IDÉOLOGIQUE Néanmoins, ces nouvelles pistes ne lais- sèrent pas tout le monde indifférent. Dès 2011, le Laboratoire Européen pour la Physique des Particules a consacré trois millions d’euros et une cinquantaine de scientifiques dirigés par le physicien expérimental britannique Jasper Kirby à un vaste programme de recherches sur les effets des rayonnements cosmiques sur la formation des nuages et par conséquent sur le réchauffement climatique. Avec le risque évident de mettre en cause le dogme clima- tique sur lequel repose le nouvel humanisme planétaire. Après dix années de recherche, la cellule du CERN a livré un certain nombre d’informa- tions assez ampoulées dont il ressort qu’on ne saurait attribuer au rayonnement cosmique de rôle dans le réchauffement climatique mais… par exemple ceci : « Ce résultat n’appuie pas l’hypothèse selon laquelle les rayons cosmiques affectent considérablement le climat, bien qu’un communiqué de presse du CERN indique qu’il «n’exclut pas non plus le rôle des to-sceptique militant, était il y a quelques mois sur la même radio dans l’émission de philosophie d’Adèle van Reeth et il n’est pas prêt d’y être à nouveau invité ayant étrillé un philosophe du Système, Jean-Pierre Dupuy. « Lorsque la science, assène Rittaud, s’allie à la politique, cela affaiblie la science. Aujourd’hui, si on est climato-sceptique, on est amoral. On est un méchant. On est dans la criminalisation, on veut interdire la réflexion. Aujourd’hui, on dit “il faut agir”, mais cela va à l’encontre de la démarche scientifique, qui se base sur la réflexion ». Lui aussi s’est adressé aux écoliers de Thunberg. Mais personne n’a relayé sa harangue : « Le problème n’est pas de me croire ou pas. C’est que ce propos que je tiens avec d’autres on ne vous permet jamais de l’entendre. Sur le climat. Sur l’environnement. Sur les questions énergétiques et écologiques. Vous êtes systématiquement obligés d’écouter un seul et même discours… De répéter comme des perroquets ce qu’on veut vous mettre dans la tête… Des mots qui vous apprennent à avoir peur et à vous sentir coupables… Vous n’avez pas à avoir peur du temps qu’il fera. Vous n’avez pas à avoir honte de vivre avec les progrès de notre époque. Les politiques climatiques sont pires qu’inutiles, elles sont nuisibles ». La journaliste s’étonnera du traitement qu’on inflige aux prosélytes du doute. « Je ne com- prends pas pourquoi les climatosceptiques font l’objet d’une telle haine, répond-elle quand on l’interroge. Je me demande vraiment ce qu’il se passe, j’ai l’impression que ça dépasse le débat scientifique, que sur ce sujet on a besoin de désigner des boucs émissaires ». Quel courage, Madame. Dans ce monde et en ce temps.

    René BLANC.

    Source RIVAROL


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