•  Annœullin :NORD  Mercredi, ils ont pu quitter leur cellule pour vibrer au stade Mauroy

    Cédric Gout

     Parmi les milliers de spectateurs du match Russie-Slovaquie, mercredi, au stade Mauroy, se trouvaient quatre détenus du centre pénitentiaire d’Annœullin. Ces quatre hommes ont conscience d’avoir profité d’un moment unique, une permission spéciale, mais qui doit beaucoup à leur comportement.

    
Ces quatres détenus participent à la majorité des sorties sportives comme les courses à pied ou les tournois de foot. 
Ces quatres détenus participent à la majorité des sorties sportives comme les courses à pied ou les tournois de foot.

    « C’était une surprise d’être sélectionné, indique Hassan. Quatre places pour toute la prison ! » Yassine ajoute : « C’est flatteur aussi. Parce que ça dit que le bon comportement, ça paye. On arrive tous en fin de peine. » Hassan est incarcéré depuis 3 ans et demi, Yassine et Samy depuis 5 ans. Quant à Ons, il sort aujourd’hui après six mois de détention. « J’ai mis mon nom comme ça… Mais j’ai vu qu’ils m’avaient pris. Ça fait plaisir ! » indique le jeune homme qui arrive d’un atelier de peinture.

    Mercredi, encadrés par cinq accompagnants (tirés au sort), dont leur moniteur de sport, les quatre détenus ont donc assisté à la rencontre au stade Mauroy. Une véritable découverte pour Yassine qui pénétrait pour la première fois dans une enceinte de foot. Et de beaux souvenirs pour Samy : « J’ai travaillé pour Eiffage. J’ai fait les fondations du stade. Je me rappelle qu’il y avait des visites pendant le chantier. Mais je ne l’avais pas vu fini. Ça n’a rien à voir… » La première chose que les hommes ont retenu est la difficulté à se garer : « On a dû aller dans un parking silo à 20€ la place et par voiture ! » Ensuite leur viennent à l’esprit le bruit, la foule, les chants, les couleurs, autant d’éléments à digérer d’un coup pour ces détenus habitués au calme de leur cellule. « Du soir, j’en ai vomi. Trop d’informations… », indique Samy en prenant sa tête à deux mains. Cette sortie a également permis à détenus et surveillants de se voir différemment, « au-delà de l’uniforme », souligne Yassine.

    L’opération ne sera pas renouvelée, mais elle a été comme la cerise sur le gâteau des sorties sportives et culturelles organisées pendant l’année par la prison d’Annœullin. Des sorties ne servant pas seulement à occuper les détenus mais également à préparer « La sortie », la libération et la réinsertion. « Certains détenus pensent que ça sert à rien de bien se conduire mais c’est faux !, explique Yassine. On a tout à gagner d’avoir un bon comportement. » Samy approuve : « Si vous voulez un aménagement de peine, votre comportement est regardé. » Ces quatre-là n’ont donc pas volé leur ticket pour Russie-Slovaquie.

    Proposé par le ministère des Sports

    L’Eurofoot est un projet porté par la Direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) sur l’ensemble de ses établissements. Les actions ont été financées par le ministère des Sports avec la Fédération française de football dans le cadre du dispositif « Tous prêts ! » C’est grâce à cette aide qu’une sortie comme celle du stade Mauroy a pu être organisée.

    Chaque année, les moniteurs de sports des établissements pénitentiaires organisent un tournoi interne de football. Cette fois, il a pris les couleurs de l’Euro. Les détenus de la maison d’arrêt ont assisté aux matchs de leurs camarades et ont rédigé un journal de la compétition qui sera bientôt diffusé dans l’établissement. Ils ont également tenu à jour des tableaux de match sur les trois bâtiments de détention en les inscrivant sur des panneaux qu’ils avaient fabriqués.

    Les services de la formation professionnelle ont donc participé à l’opération, tout comme la formation vidéo. Ses participants filmeront la finale du tournoi interne qui devait avoir lieu vendredi mais qui a été reportée à cause de la pluie.

    L’observatoire international des prisons

    L’OIP, qui a une antenne à Lille, milite pour le droit à la dignité des détenus. Anne Chereul, sa déléguée régionale, est « d’une manière générale plutôt favorable aux sorties sportives et culturelles pour que les détenus puissent aller vers l’extérieur ». Mais elle déplore que cela touche si peu de détenus : « C’est une part infime de la population incarcérée à Annœullin, même pas 1 % ! Je comprends la logique de bon comportement qui est une logique assez disciplinaire, mais il ne faut pas utiliser ces opérations simplement comme des récompenses, mais aussi comme des outils de travail pour favoriser la réinsertion. Ces permissions de sorties devraient être utilisées davantage de manière volontariste. » La déléguée régionale de l’OIP aimerait que ce type d’initiatives touche également « des détenus au parcours un peu plus compliqué afin de leur donner d’autres perspectives. »

    http://www.lavoixdunord.fr/


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  • Madame Belkacem n'a pas tout à fait compris..


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  • Le saviez-vous : Il y à 250.000 associations en France .

    Le saviez-vous : Il y à 250.000 associations en France .

    Trop d'argent dépensé provenant du contribuable .

    Mesdames ,Mesdemoiselles ,Messieurs .

    Subvention aux associations ou certaines tirant des profits Personnels .(voir même une porsche)
    Je dénonce cet abus pris dans la poche du contribuable pour alimenter par des sommes beaucoup trop onéreuses
    Le savez-vous Il y à 250.000 associations.
    Les "associations lucratives sans but" et "les dépenses sociales" ont encore de beaux jours à vivre avec les socialistes au pouvoir et l'argent des autres.Qu'attend on pour réduire de façon drastique et ne garder que l'essentiel utile pour faire des économies substantielles dans ce domaine, 34 milliards d'euros par an financés par nos impôts ? Incroyable, encore une aberration du système budgétaire français.
    Au lieu de faire des économies de bout de chandelle et d'augmenter les impôts sur les entreprises et particuliers ?je me demande où sont les priorités dans ce pays...
    34 milliards d'euros de subventions : CA parait énorme quand même non ?Avec le temps nous sommes passées des Associations sans but lucratif aux associations lucratives sans but !!!.Un IDÉAL qui fait rêver, mais a t-on encore droit au rêve ?
    Il y a trop de laxisme dans les manettes de l'État qui verse à différentes associations, qui dont qui somme toute sont payé par le bon peuple .Ces associations deviennent de plus en plus un enjeu politique (tu me tiens, je te tiens). Il faut que l'État se penche beaucoup plus sur ces dépenses hors normes intempestives qui bien souvent ne sont pas vraiment justifiées et que chaque association face un effort absolu de cette estimation désastreuse que cela coûte au peuple Français .Arrêtons d'avoir la main tendue et pleurer misère .La France n'est pas une vache à lait malgré d'avoir pris les Français pour des veaux, des Charlie et le grand chef en les prenant pour des imbéciles en les dénonçant de "Sans Dent", quelle bravoure pour un président . Chef d'État... "...
    250.000 associations. Il va falloir sérieusement envisager de couper le robinet à certaines: " Afic (Accueil et formation pour l'intégration et la citoyenneté) pour former des élèves journalistes à la lutte contre les discriminations et les préjugés " . Et les patrons des groupes de presse ils ne peuvent pas le financer eux-mêmes pour leurs futurs employés? Pourquoi l'État? .Ainsi n'oubliez pas les associations écologistes qui touchent énormément de subvention, qui pique le boulot d'entreprises privées en pratiquant des tarifs défiant toute concurrence (normal il touche 2 à 3 fois la différence en subvention... "...) et qui ont le droit de vie ou de mort des implantations des entreprises... (arrosez-les un peu et vous n'aurez aucun souci même pour l'industrie la plus polluante possible...) Le gouvernement n'est pas près de regarder comment faire des économies dans ce secteur car il risque de toucher toutes les associations de gauche politiques ou "artistiques" et donc s'attirer les foudres des copains, coquins, coquines. Le mieux est d'augmenter des impôts car le contribuable est obligé de payer ! Que dit la Cour des Comptes à ce sujet? Là est la question ?
    En 2012 J'avais obtenu le compte rendu d'un conseil municipal d'une ville de centre droit par un ami dont nous en avons discuté suite à un repas , pour vos dires : sur 21 pages, 11 sont consacrées à lister les incroyables subventions aux associations les plus diverses et le plus improbable . De la tape à l'œil , pince- moi le nez , il sortira du vinaigre ... Si vraiment les Français avaient un esprit "citoyen d'un comportement d'une droiture exemplaire " comme aiment à le psalmodier nos médias, ils demanderaient des explications à leurs élus et exigeraient de stopper cette hémorragie au profit de quelques-uns.
    Si on faisant 30% de baisse immédiate (baisse des rémunérations des politiques), si on fait 34 milliards -30%= 10.2 milliards, c'est la somme que recherche le gouvernement: il n'est plus besoin d'augmenter nos cotisations, taxes, prélèvements, impôts,...Et surtout de nous prendre pour des cons si le bon petit peuple faisait travailler son cerveau ..Bref, c'est encore un mécanisme de corruption indirect. cela permet de créer des structures indépendantes mais vivant de l'argent public sans aucun contrôle comme dans un appel d'offre publique . Je vous remercie ;
    Sylvestre Brunaud ..

    Le saviez-vous : Il y à 250.000 associations en France .


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  • Insultes et menaces de mort : panique au standard de la CGT 

    Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. © AFP PHOTO/ DAMIEN MEYER 

    Depuis une semaine, les standardistes du siège de la CGT à Montreuil sont débordés par les appels douteux. Le ras-le-bol du conflit social se fait sentir.

    Il ne fait pas bon être standardiste à la CGT en ce moment.
     Dans les colonnes du JDD, Nickye et Marie racontent leur quotidien : insultes, menaces, blagues potaches… 
    Une recrudescence d'appels qui fait écho au durcissement du mouvement social mené par Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. 
    Nombreux sont les exemples donnés par les deux femmes qui disent avoir « arrêté de compter les menaces de mort ». 
    Depuis une semaine, les messages vulgaires font partie de leur quotidien : « Bonjour, je suis monsieur Connard, je viens m'inscrire à la CGT, je pense que j'y ai ma place », « Bonjour, je suis barbier, je viens raser la moustache de Martinez », « Salut les cons, passez-moi Staline-Martinez »…
    Le langage est fleuri.a Vendredi dernier, au moment fort de la pénurie de carburant, plus de 2 000 appels ont été enregistrés, explique Rafik Mansouria, responsable de l'accueil du siège de la centrale, au JDD. 
    « Je n'ai jamais connu ça », explique Nickye. Mercredi dernier, raconte Marie, à la suite d'un appel, le personnel de sécurité a été mobilisé et placé à l'entrée : une bande arrivait pour « tout casser ». 
    Sans suite.

    CGT, l'impopulaire
     
    La multiplication des actions menées depuis plusieurs semaines contre la loi travail, à l'appel de la CGT, a provoqué la colère de bon nombre de Français, « pris en otage » par les différents corps de métiers en grève : moins de trains en circulation, blocage des raffineries, centrales nucléaires à l'arrêt… 
    La liste est longue et la patience de certains Français déjà bien écornée. 
    Le 26 mai dernier, Julien Leclercq, patron de PME, publiait dans Le Figaro une lettre ouverte « d'unsalaud de patron à Philippe Martinez ».

    Une ligne dure choisie par Philippe Martinez, qui ne réconcilie pas la CGT avec les Français : dans un sondage publié par Le Parisien le 29 mai dernier, 63 % des personnes interrogées estimaient avoir une mauvaise opinion de la CGT. 
    Le chiffre montait à 67 % pour son secrétaire général, Philippe Martinez. 
    En attendant l'accalmie, Nickye et Marie devront continuer à répondre aux appels parfois complètement délirants, comme ceux d'un homme qui les a contactées plusieurs fois pour chanter L'Internationale.

    Source :Le Point


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  • Photo de Paule Madeleine Lartigue D'oranie.
    Paule Madeleine Lartigue D'oranie

    de Jacques Martinez BV

    En 1962, pieds-noirs et harkis étaient moins bien accueillis que les migrants aujourd’hui.

    [[Etaient même très mal accueillis dans certains coins de France où on les a disséminés -ordre de de gaulle de nous séparer, et c'est ainsi que parfois pendant des dizaines d'années des familles ne se sont pas vues. C'est une chose que je ne lui PARDONNERAI JAMAIS.]]

    Où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

    Qu’il y ait en ces jours rassemblements et pétitions pour ceux qui fuient les décapitations par les islamistes, c’est louable. Mais combien de Français se sont rassemblés ou ont pétitionné pour nous défendre en 1962 –j’avais 16 ans– à notre arrivée d’Algérie (française), notre terre natale ?

    Le réalisateur Bernard Murat, suivi par 66 « pros » du spectacle, appelle à soutenir les réfugiés : « Nous ne pouvons pas rester claquemurés dans l’indifférence et le silence devant la tragédie de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui meurent, faute d’être accueillis, victimes de la barbarie…» Que n’a-t-il écrit les mêmes phrases en 1962 à l’adresse des pieds-noirs et harkis, «victimes de la barbarie» d’autres égorgeurs?

    Né en… Algérie, à Oran, mais étant depuis longtemps à Paris, il avait alors 21 ans:
    a-t-il été parmi la minorité de Français nous ayant secourus ou parmi la majorité de «métropolitains» qui, à l’image d’un Jean-Paul Sartre ou du socialiste Gaston Defferre, futur ministre de l’Intérieur de François Mitterrand, ont été hostiles à notre venue ?
    A-t-il protesté contre ce Defferre haineux ordonnant «que les “pieds-noirs” aillent se réadapter ailleurs»?
    A-t-il dénoncé Jean-Paul Sartre pour ses propos sur les Français d’Algérie :
    « … il faut tuer : abattre un Européen, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre : le survivant.» (préface des Damnés de la terre, du tiers-mondiste Frantz Fanon, 1962)

    Ces mêmes questions sont à poser aux pétitionnaires qui, en 1962, étaient eux aussi en âge de réagir à notre exode : Line Renaud (34 ans) ou Pierre Arditi (18 ans)… Ainsi qu’aux Français ouvrant grand leurs bras à ceux qui, c’est vrai, méritent un havre de paix. Mais où étaient-ils, ces gens si généreux aujourd’hui, si absents, si hostiles en 1962 ?

    C’est un fait : les photos d’enfants (cathos, juifs, musulmans) émasculés puis égorgés par leurs amis du FLN n’étaient pas publiées mais censurées ! Et mes parents, «les oppresseurs» selon Sartre, passaient pour des gens bardés d’or après avoir fait « suer le burnous» : mon père, fort de son «certif’ de maréchal-ferrant » (et j’en suis fier) a évolué jusqu’à mécanicien sur avion et ma mère se vantait (et je l’admirais) de son «certif’ de sténodactylo». Avec cinq fils, ils ne roulaient pas sur l’or !
    Qui était là pour nous accueillir ? Toutefois, notre malheur était encore enviable face au drame des harkis qui, au lieu d’honneur, étaient honnis par ceux qui, en cette fin d’été, ouvrent leur porte aux victimes d’une même barbarie…

    Mais notre plus grand tort, alors, n’était-il pas, pour l’intelligentsia, que nous tous, pieds-noirs et harkis, n’étions que de modestes…Français ?

    Jacques Martinez


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