• Par :Pieds Noirs 9A..

    Article N° H0241 de juillet 2012 Archives..

    Les heures noires rapatriés Français d'Algérie ..

    Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet accueil ...

    Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...

    Les heures noires rapatriés Français d'Algérie ..

    Ce n'est qu'un détail ,car les supplices ont étaient longue et douloureuse .. D'avoir tout perdu ,ou les cicatrice reste toujours ouvertes jusqu'au dernier souffle  ...

    Le socialo Communiste Gaston Deferre Pour pouvoir monté plus haut au sein du gouvernement Gaulliste dont a profité de la misère des Français d'Algérie de par Haine et de méchanceté ...

    « Il y a 15 000 habitants de trop actuellement à Marseille. C’est le nombre des rapatriés d’Algérie, qui pensent que le Grand Nord commence à Avignon.

    – Et les enfants ??

    – Pas question de les inscrire à l’école, car il n’y a déjà pas assez de place pour les petits Marseillais.

    – Est-il vrai qu’il règne dans la ville une certaine tension entre Marseillais et pieds-noirs ??

    – Oui, c’est vrai. Au début, le Marseillais était ému par l’arrivée de ces pauvres gens, mais bien vite les "pieds-noirs" ont voulu agir comme ils le faisaient en Algérie, quand ils donnaient des coups de pied aux fesses aux Arabes. Alors les Marseillais se sont rebiffés. Mais, vous-même, regardez en ville : toutes les voitures immatriculées en Algérie sont en infraction… Si les "pieds-noirs" veulent nous chatouiller le bout du nez, ils verront comment mes hommes savent se châtaigner… N’oubliez pas que j’ai avec moi une majorité de dockers et de chauffeurs de taxi !!

    Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...

     

     

     

     

     

     

    – Voyez-vous une solution aux problèmes des rapatriés à Marseille ??

    – Oui, qu’ils quittent Marseille en vitesse ; qu’ils essaient de se réadapter ailleurs et tout ira pour le mieux. »

    En séance à l’Assemblée nationale, le grand homme, que j’ai toujours entendu vénérer à la maison, a même suggéré que les pieds-noirs « aillent se faire pendre » ! Le maire de Marseille n’est pas un cas isolé. Robert Boulin, ministre en charge des rapatriés, s’obstine pendant des mois à ne parler que « de vacanciers un peu pressés d’anticiper leurs congés ». « Il n’y a pas d’exode, contrairement à ce que dit la presse. » Puis, quand il en accepte finalement l’idée, il prétend avec le même aplomb que « la plupart des repliés à Marseille ne tiennent pas à travailler ».

    Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...

     

     

     

     

     

    En Conseil des ministres, Louis Joxe craint qu’ils « n’inoculent le fascisme en France » et suggère de les expédier « en Argentine, au Brésil ou en Australie ». Le Premier ministre Georges Pompidou suggère une autre option : « Pourquoi ne pas demander aux Affaires étrangères de proposer des immigrants aux pays d’Amérique du Sud ? – Non, s’interpose le Général. Plutôt en Nouvelle-Calédonie ou en Guyane, qui est sous-peuplée, et où l’on demande des défricheurs et des pionniers. »

    Pas l’once d’une compassion : « L’intérêt de la France a cessé de se confondre avec celui des pieds-noirs », dit froidement le grand Charles, le 4 mai 1962, en Conseil des ministres.

    Un autre jour, à Peyrefitte qui lui expose « le spectacle de ces rapatriés hagards, de ces enfants dont les yeux reflètent encore l’épouvante des violences auxquelles ils ont assisté, de ces vieilles personnes qui ont perdu leurs repères, de ces harkis agglomérés sous des tentes, qui restent hébétés… », le Général répond sèchement : « N’essayez pas de m’apitoyer ! » Parlant d’Edmond Jouhaud, l’un des généraux putschistes du 13 mai 1958 : « Ce n’est pas un Français comme vous et moi. C’est un pied-noir. »

    Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...

     

    Juillet 1962 , les enfants de la patrie dont ils ont souffert de cet  accueil ...

     

     

     

     

     

     

    Au-delà des politiques, les archives sont hallucinantes. À l’aéroport d’Orly, la direction interdit aux Pied-Noir d’emprunter les escaliers mécaniques parce qu’elle estime que leurs valises et leurs ballots volumineux représentent une gêne pour les autres voyageurs. Dans le centre de Marseille, on peut voir ce panneau : « Les Pied-Noir à la mer ! » Jean-Louis avait raison : les dockers sabotent les cadres qu’ils débarquent des cargos. Quand ils ne sont pas immergés, ils sont éventrés et pillés. Et s’ils arrivent indemnes, c’est qu’ils ont, en outre, réussi à passer aussi entre les mailles de l’OAS, qui emploie les mêmes méthodes en Algérie pour décourager les gens de partir ! (...)

    C’est peu de dire qu’ils furent mal accueillis. Eux, comme tant d’autres, à Marseille, Sarcelles, Toulouse ou ailleurs.

    Les heures noires rapatriés Français d'Algérie ..

    Nous voyons aujourd'hui qu'est devenu Marseille ,Paris ,Roubaix ,Tourcoing et j'en passe disons une France non pas conquit par les français d'Algérie ,mais par ceux qui nous ont chassés ,mais par le bon vouloir de tout les socialo communiste Gaulliste qui ont fait un choix comme endorme Hollande qui en remet une couche pantalon baissé pour se repentir et de tous les ouvrage que La France en a fait en Algérie qui en avait marécages et maladies affectueuse ..Allez dans les Hôpitaux en Algérie voir l'état des lieux ..Demain la France deviendras pareils par le bon vouloir de toutes les gauches anti France ...

    L'exode ..Un petit détail supplémentaire

    Deux valises par personne. Pas d'argent. Vous paierez plus tard. On ne voit plus rien. On ne connaît plus personne. Ne pas se retourner. Ne rien voir. Ne penser qu'à sa famille et à soi. Et par-dessus tout avoir  par le consulat un ticket pour prendre un bateau ou un avion .

    Le salut. A Alger, à Oran, c'est la noria des navires et des Caravelle, des Bréguet, des DC-3, des Nord. On campe à Maison-Blanche, on vit sur le port d'Oran. Des milliers d'hommes, de femmes, d'enfants, des bébés pleurent dans les paniers et attendent depuis des jours, anxieux, angoissés, nourris par l'armée a Oran, ou pas nourris du tout. Leur foyer, c'est un mètre carré de carrelage dans le hall de l'aéroport, un recoin protégé d'une toile entre des caisses abandonnées sur le port. Les hommes font queue, interminablement, aux guichets. Parfois l'un d'eux revient avec le passage tant attendu. Alors la femme se relève. Elle ne lisse même pas sa robe. On vit depuis des jours assis à même le sol souillé de mégots, de papiers gras et de peaux de saucisson. Plus rien n'a d'importance. On prend les valises, on tire les gosses épuisés et l'on embarque. Sans sourire. les larmes aux yeux.. Le soulagement n'atteint que le ventre, pas les visages. Et l'on s'entasse, dans les cales, dans les cabines, sur le pont. On place les colis, on se réserve un coin. On s'installe. On respire. On a eu si peur. Des dizaines de familles avaient pris possession de la plage arrière, la plus vaste. Avec des valises, des caisses, des couffins et quelques toiles ,les hommes avaient construit des abris contre le soleil, le vent et la nuit qu'il faudrait affronter. Des femmes exténuées s'étaient étendues à même le pont. D'autres, déjà, faisaient sécher à la brise le linge qu'il avait fallu laver. Près d'une jeune femme brune, une grand-mère tenait dans ses bras un gosse endormi. Des enfants jouaient à quelques mètres de là. Ils ne savaient pas. Ils étaient innocents. Dont la misère d'un peuple trahi par les siens ..Je vous remercies ..Pieds Noirs 9A ..


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  • ~~ KATZ… CRIMINEL DE GUERRE ~~

    ~~ KATZ… CRIMINEL DE GUERRE ~~

    « Et ton nom paraîtra dans la race future, aux plus cruels tyrans, une cruelle injure ! »

    Jean Racine - (« Britannicus »)

    En ce début d’année 1962, en Algérie, l’Organisation Armée Secrète était arrivée à l’apogée de sa puissance et le slogan « l’OAS frappe où elle veut, quand elle veut », n’avait jamais été aussi vrai. A Oran, elle était maîtresse de la ville. A sa tête figurait des noms prestigieux comblés de gloire et d’honneurs qui entretenaient un climat de confiance malgré le tragique de la situation…

    Le gouvernement gaulliste ne pouvant admettre pareille humiliation, avait nommé à la tête du secteur autonome d’Oran, afin de réduire cette « OAS narguante » -et pour le malheur des Oranais- le 19 février 1962, le général Joseph Katz en remplacement du général Fritsch qui refusait de pratiquer sur les membres de l’OAS cette besogne de basse police qu’était la torture. La mission de Katz : « Mettre au pas la ville sous contrôle de l’OAS ». L’Organisation était alors dirigée par les généraux Jouhaud et Gardy, le colonel Dufour, le commandant Camelin, le lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, Charles Micheletti et Tassou Georgopoulos.

    En bon exécutant, Katz, s'apprêtait à écraser ceux qui refusaient d'obéir aux ordres de l'Elysée et ceux qui persistaient à crier « Algérie française ! », maxime désormais classée comme « cri séditieux », ajoutant aux vertus de l'obéissance passive, une haine que même le règlement de la gendarmerie (sa garde prétorienne) ne prescrivait pas.

    Carré d'épaules, rond de ventre, aussi peu distingué que son complice d’Alger, le colonel Debrosse, outre celle de leur cruauté, on leur prêtait une certaine ressemblance : même corpulence massive, même front de taureau, même manie de traiter tout le monde de « con » ou de « bon à rien », même absence de scrupules. En somme, pour reprendre les mots de Lamartine : « Rien d’humain ne battait sous son épaisse armure ».

    Katz était un militaire républicain que De Gaulle avait cueilli à Bordeaux pour l'envoyer mater la « racaille d'Oran » (sic). Son sentiment à l'égard des Pieds Noirs était celui-ci : « Un ramassis de descendants de déportés de droit commun, de négriers qui veulent conserver leurs privilèges. ».

    Alors qu'à Alger, depuis la sanglante affaire des Barricades, on avait surnommé Debrosse : « Le sanguinaire », très vite, aux yeux des Oranais, Katz allait devenir « Le boucher ». Pour briser toute résistance, la première consigne qu'il donna à sa troupe essentiellement constituée de « gens sûrs », en l'occurrence les Gendarmes Mobiles, dits « les rouges », fut celle de tirer à vue sur tout Européen qui aurait l'audace de paraître sur une terrasse ou un balcon lors d'un bouclage. « Le feu - précisa-t-il - sera ouvert sans sommation sur les contrevenants à partir du 23 avril. De même, le feu sera ouvert, par tous les moyens y compris l'aviation, sur les éléments OAS circulant en ville. ». C'était ratifier une pratique que les « gendarmes rouges » utilisaient déjà depuis un mois...

    Les premières victimes du « boucher d’Oran » furent deux adolescentes de 14 et 16 ans : Mlles Dominiguetti et Monique Echtiron qui étendaient du linge sur leur balcon. Elles furent tuées par les gendarmes. Les projectiles d’une mitrailleuse lourde de 12/7 traversèrent la façade et fauchèrent dans leur appartement, Mme Amoignan née Dubiton, dont le père était déjà tombé sous les balles d’un terroriste du FLN, ainsi que sa petite fille, Sophie, âgée de deux ans et demi et sa sœur, Frédérique, âgée de treize ans qui, atteinte à la jambe, eut le nerf sciatique arraché et dut être amputée.

    « Il est beau qu’un soldat désobéisse à des ordres criminels » ; à l’évidence, ces « soldats » par trop zélés n’avaient pas lu Anatole France…

    Cette lutte « impitoyable et par tous les moyens », selon l'ordre donné par de Gaulle, faisait partie d'un plan mûrement concerté : IL FALLAIT ABATTRE L'ALGERIE FRANÇAISE ; il fallait aussi montrer aux masses musulmanes, longtemps hésitantes, qu'elles devaient maintenant et définitivement, opter pour le FLN dont la France était désormais l'alliée, luttant, avec ce mouvement terroriste, contre l'ennemi commun : LE FRANÇAIS D'ALGERIE ! Et cette alliance n’avait aucune limite, ne souffrait d’aucun scrupule dès lors qu’elle permettrait de venir à bout de l’OAS… Pour preuve : au mois de mai 1962, la gendarmerie « blanche » arrêta un assassin de la pire espèce, Slémani Slimane, qui reconnut avoir torturé et tué vingt-sept Européens. Il fut inculpé. Katz le fit libérer et rapportera que ce dernier « lui rendra de grands services dans les jours les plus agités ».

    S'adressant à un membre de l'Exécutif Provisoire, Katz eut ces mots terribles :

    « Donnez-moi un bataillon de l’A.L.N. et je réduirai l’O.A.S. à Oran ». Ces propos, monstrueux et inqualifiables de la part d'un officier français firent l'objet d'une question à l'assemblée Nationale (J.O. du 8 mai 1962 - page 977).

    Ce « bataillon de l’ALN », Katz allait néanmoins se le procurer –avec l’assentiment discret de l’Elysée- en procédant au recrutement de la plus immonde espèce d’assassins qu’il eût été donné de voir…

    Ce renfort était constitué par les « martiens », ces révolutionnaires du mois de mars, qui, le cessez-le-feu prononcé, venaient sans danger rejoindre les rebelles. Ils étaient les combattants de la dernière heure, impatients de fêter dans le sang leur baptême de « libérateurs » et de se parer d’états de service de pillages et de tueries à faire pâlir le plus chevronné des assassins. Leur unique but était de se faire valoir et, surtout, de faire oublier qu’ils s’étaient abstenus de combattre durant sept années, attendant de connaître l’issue des armes pour se ranger du côté du vainqueur. De ce fait, ils étaient devenus les plus sanguinaires : exactions, tortures, viols, massacres d’Européens et de harkis se multipliaient, mais on n’en parlait pas. Leurs bandes anarchiques allaient être à l’origine du pogrom anti européen du 5 juillet 1962 à Oran qui fit plusieurs milliers de victimes… mais dont on taira le nombre exact.

    La fraternisation entre Gardes Mobiles et FLN était sans retenue : le soir, les premiers étaient généreusement pourvus en prostituées envoyées par les seconds. On ne peut, dès lors, s'étonner de l'attitude passive qui fut celle de Katz et de ses gendarmes lors de la tuerie du 5 juillet… Sur ce point, rappelons cette anecdote impliquant un officier français musulman, le lieutenant Rabah Kheliff qui commandait la 4e compagnie du 30e BCP (Bataillon de Chasseurs Portés). Le 5 juillet 1962, celui-ci, apprenant que des civils européens étaient regroupés en divers points de la ville d’Oran dans l’attente d’être exécutés, décida de passer outre les ordres de Katz de ne pas intervenir et de se porter à leur secours. Il prévint par téléphone son colonel, qui répondit : « Faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit ».

    À la tête de la moitié de sa compagnie, le lieutenant Kheliff gagna un des points de regroupement, devant la préfecture. « Il y avait là une section de l’ALN, des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards européens dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines, en colonnes par trois ou quatre, qui attendaient là avant de se faire zigouiller » rapportera t-il. Le lieutenant Kheliff exigea et obtint du préfet, Souiyah El Houari, leur libération. S’étant quelque peu éloigné de son détachement, il fut lui-même pris à partie et blessé par des civils algériens, puis dégagé par ses hommes, à qui il interdit d’ouvrir le feu. Après quoi, il établit des patrouilles sur les axes routiers menant à l’aérodrome et au port pour « arracher littéralement » des malheureux des mains de leurs agresseurs.

    A la suite de cet acte héroïque, il fut mis aux arrêts de rigueur, et convoqué par Katz qui lui adressa ces mots terribles : « Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais ! ».

    La « victoire » acquise, l’indépendance accordée à ses alliés, KATZ quitta Oran pour la Métropole le 13 août 1962, après avoir fait l’objet, le 4 août, d’une citation à l’ordre de l’armée comportant l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme pour, entre autres, « avoir su rétablir et préserver avec force et dignité l’autorité légale et l’ordre public »... décoration qui lui sera remise par le Ministre des armées, Pierre Messmer. Une nouvelle étoile vint également rappeler ses « bons et loyaux services ». De Gaulle savait payer ses séides !…

    Nommé fin 63 à la tête de la 4ème Région Militaire (Bordeaux), il quitta le service armé début 1968 avec le grade de général d’armée (5 étoiles).

    Une plainte pour « complicité de crime contre l’humanité et obéissance à des ordres criminels » fut déposée le 16 octobre 1999 entre les mains du doyen des juges du Palais de Justice de Paris au nom de 47 familles des victimes du massacre du 5 juillet à Oran ainsi que du Comité VERITAS (1). Cette plainte fut déclarée irrecevable mais suivie d’une décision par le juge de non informer. Un appel de cette décision n’aura pas de suite en raison du décès du « Boucher d’Oran » intervenu le mardi 6 mars 2001 à Amélie-les-Bains (66).

    Rejeté par ses pairs, il finira ses jours, seul, et sa famille choisira de l’inhumer au cimetière de ROSAS, en Espagne.

    José CASTANO

    e-mail : joseph.castano0508@orange.fr


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  • Lettre d'un Gendarme à Mr Juppé.


                                                                                   
         
    « JE SUIS SOUBELET ! »

    " Lettre fermée à Monsieur le Ministre,

    Monsieur le Maire de Bordeaux.. et j'en passe...

    Vous avez, très récemment, déclaré devant des étudiants de Sciences Po : « un militaire, c'est comme un Ministre, ça ferme sa gueule ».

    Je ne peux résolument pas rester sans réagir dès lors que le mot « gueule » soit plus souvent attribué à un animal qu'à un être humain.

    De facto, le fait de répondre me semble évident.

    Je suis Gendarme.
    De part mon statut, je suis aussi Militaire.
    Certes, je ne suis pas confronté aux horreurs de la Guerre, ici ou ailleurs.. vous non plus.

    Vous avez eu, et vous avez peut-être encore, plusieurs mandats à votre actif (je ne me suis pas penché sur vos responsabilités actuelles n'ayant plus de vie sur Candy Crush...).

    Vous êtes, de toute évidence, sur une échelle qui comporte plus de barreaux que la mienne. Personnellement, je la monte avec les jambes, pas avec un hélico...

    Votre carrière politique, brillante (merci à l’éclairage des chaînes de télévision..), est sans doute l'une des meilleures (toujours en termes d'éclairage..).

    J'ai vu avec une certaine retenue (due à mon statut) que vous étiez présidentiables pour 2017.

    Je vais faire un calcul simple : vous indiquez clairement, par vos propos, qu'un militaire doit fermer sa gueule.
     Certes...

    Où étiez-vous pour les attentats de Janvier 2015 ?
    Où étiez-vous pour les attentats de Novembre 2015 ?

    La réponse est inutile : dans votre villa ou appartement.. chichement gardée par des Fonctionnaires payés par l’État.. donc moi...

    Avez-vous, une fois seulement, été confronté à la mort ?
    Je ne parle pas du décès d'un proche... je parle d'un camarade, d'un anonyme.. d'un être humain.

    Vous savez, Monsieur le Ministre, les militaires de la République Française œuvrent chaque jour et partout.
     Ils obéissent aux ordres reçus et, pour certains, n’achèveront pas leur mission.
    Non par désobéissance, mais parce que le sort en aura décidé autrement.

    Ces gens là reviendront dans une caisse....
    La République leur rendra les honneurs, ou pas.
    La France a perdu tellement d'hommes et de femmes dans une indifférence totale que parfois, j'ai l'impression de regarder Kho Lanta (je souris ironiquement mais avec respect...).

    Vous mettez, de fait, un électorat de côté.. comptant sans doute sur la naïveté des autres... qui ne se contenteront que de vos belles paroles... comme à chaque élection.
    Il est évident que ce ne sont pas les morts qui comptent pour vous, mais les vivants...

    Vous êtes, enfin, un de ces privilégiés de la République.
    Ayant eu en charge une fonction importante au sein d'un gouvernement, vous avez à vie les « petits plus » qui y sont liés.

    Par cette phrase, vous bafouez non seulement ceux qui protègent chaque jour la France mais aussi ceux qui sont tombés.

    Monsieur le Ministre, un Militaire, ça ferme sa gueule uniquement quand il est passé de l'autre côté et encore... nous avons un esprit que vous n'aurez jamais : tous, nous ne sommes qu'un . "
    http://honneur-patrie.e-monsite.com/blog/lettre-d-un-gendarme-a-mr-juppe.html#gjAruYJJO5GxjGM4.99

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